Retour vers le futur III

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Doc : Ah ! ah ! ha ha ha ha ha ! Ah !

Marty : Doc, Doc Doc Doc Doc

Doc : Hein ?

Ah !

Marty : Du calme, c'est moi, c'est moi, c'est Marty.

Doc : Non, c'est impossible, je viens de te renvoyer vers le futur.

Marty : Oui je sais vous m'avez aidé à retourner vers le futur, mais me revoilà, je suis de retour du futur.

Doc : Nom de Zeus !

 

Doc (dans le micro de son magnétophone) : Date : dimanche 13 novembre 1955, 7 heures 01. L'expérience spatio-temporelle d'hier soir a été apparemment un succès total. La foudre a frappé l'horloge de l'hôtel de ville à 10 heures 04, projetant 2 virgule 21 gigowatts d'électricité dans la DeLorean qui a disparu dans un fantastique éclair de lumière, laissant deux trainées de feu derrière elle !

J'en tire la conclusion que Marty et le véhicule spatio-temporel ont été transporté à travers le temps jusqu'en 1985, après quoi.... après quoi c'est le trou noir complet. En fait, je ne sais plus comment je suis rentré chez moi !

Il est possible que la décharge de Gigowatts, amplifiée par le champ créé par le convecteur, ait créé une interférence dans mes ondes cérébrales entraînant un accès momentané d'amnésie.

Et en effet, il me revient que peu après la disparition du véhicule temporel vers le futur, oh ! j'ai eu une vision de Marty qui me disait : je reviens du futur.

Marty : Hé, Doc !

Doc : C'était sans nul doute une image résiduelle (Marty : Doc ! ) qui....

Doc (à la vue de Marty) : AHHHHHHH ! WAHOUUUUU ! Waaaah !

Marty : Doc !

Mais doucement, Doc, du calme, c'est moi c'est, c'est Marty.

Doc : Non, ça ne peut pas être toi je t'ai renvoyé vers le futur !

Marty : Oui, je sais Doc c'est vrai mais me revoilà, je suis de retour du futur, souvenez-vous, vous vous êtes évanoui, je vous ai ramené chez vous !

Doc : C'est impossible, non ! ça ne peut pas être toi ! ce n'est pas logique que tu puisses être là ! je refuse de croire que tu es là !

Marty : Je suis là Doc, et c'est logique ! Je suis revenu une deuxième fois en 1955 avec vous, le vous de 1985, pour reprendre l'almanach de Biff, et quand j'ai eu l'almanach, la DeLorean dans laquelle vous étiez, enfin le vous de 1985, a été foudroyé et expédié en 1885.

Doc : 1885 ? C'est passionnant ton histoire du futur, mais il y a un petit détail qui ne colle pas avec le reste : si le moi du futur est parti dans le passé, comment se fait-il que tu puisses le savoir ?

Marty : Vous m'avez envoyé une lettre.

 

 

Doc (lisant sa propre lettre) : "Cher Marty, si mes calculs sont exacts, tu recevras cette lettre tout de suite après avoir vu la foudre tomber sur la DeLorean. Je tiens d'abord à te rassurer, je suis vivant et en bonne santé. Cela fait 8 mois que je mène une vie de rêve en 1885. L'éclair qui a frappé la DeLorean a entraîné une surcharge en gigowatts qui a gravement endommagé les circuits et activé le convecteur temporel ce qui m'a expédié en 1885. Le court-circuit provoqué par la surcharge a détruit les instruments de vol, la voiture hélas ne pourra plus jamais voler ?"

 

Doc (interrogeant Marty) : La voiture volait ?

Marty : Mais oui, vous l'avez fait convertir en aéroglisseur au début du 21ème siècle.

Doc : Incroyable !

 

Doc (continuant la lecture) : "Je me suis installé comme maréchal-ferrant, ce qui est un paravent idéal pendant que j'essaie de réparer les circuits temporels, réparation qui s'avère malheureusement impossible parce que les pièces de rechange appropriées ne seront pas inventées avant 1947. Je dois dire que j'ai acquis une certaine habileté dans le ferrage des chevaux et la réparation des chariots. "

 

Doc : 1885 ! Mais ça me renverse ! rends-toi compte, je finis maréchal-ferrant au Far-West !

Marty : Ouais c'est le pied, hein ?

 

Doc (reprenant la lecture) : "J'ai enterré la DeLorean dans la vieille mine désaffectée qui jouxte le cimetière des Ratés de la Gâchette, comme indiqué sur le plan ci-joint. Espérons qu'elle reste en bon état et que personne n'y touche jusqu'à ce que tu la trouves en 1955. Dans la voiture, j'ai laissé des instructions pour la réparer, mon... mon homologue de 1955, autrement dit moi, ne devrait pas avoir trop de mal à la réparer et tu pourras repartir vers le futur.

Quand tu seras de retour en 1985, détruis la machine à voyager dans le temps. "

 

Doc (se tournant vers Marty) : La détruire ?

Marty : Heu ! heu... oui, c'est une longue histoire, Doc.

 

Doc (se remettant à lire) : "Il ne faut pas, je dis bien il ne faut pas que tu essaies de venir me chercher dans le passé. Je suis parfaitement heureux de vivre ici en plein air, dans les grands espaces sauvages, et je crains que les voyages dans le temps intempestifs ne servent qu'à provoquer de nouvelles ruptures du continuum espace-temps, et j'aimerais que tu t'occupes d'Einstein pour moi."

 

Doc (se tournant à nouveau vers Marty) : Einstein ?

Marty : C'est votre chien Doc. C'est comme ça que vous appelez votre chien en 1985.

Doc : Ah !

 

Doc (continuant la lecture) : "Je sais que tu lui donneras un foyer agréable. N'oublie pas de le promener deux fois par jour, il n'aime que la nourriture en boîte.

Telles sont mes volontés, je te demande de les respecter à la lettre. Et voilà Marty, il ne me reste plus qu'à te dire adieu et à te souhaiter bonne chance. Tu as toujours été un ami généreux et fidèle, sans toi ma vie n'aurait pas été la même. Je n'oublierai pas ce que nous avons vécu ensemble. Je penserai à toi avec beaucoup d'affection, et tu garderas toujours une place à part dans mon coeur.

Ton ami dans le temps : Doc Emmett Brown, 1er Septembre 1885"

 

Doc : Je ne savais pas que j'écrivais des choses aussi bouleversantes.

Marty : C'est vrai, c'est vrai, Doc, c'est magnifique.

Doc : Oh ! tout va bien Copernic, ne t'en fais pas, tout va bien se passer !

Marty : Oh je regrette, c'est ma faute si vous êtes bloqué là-bas, j'aurais jamais dû me laisser rouler par Biff.

Doc : Le far-West, j'aurais très bien pu tomber plus mal, et si je m'étais retrouvé au Moyen-âge, ils m'auraient probablement fait frire sur un bûcher comme hérétique.

Voyons un peu ce plan, d'après ces indications, le véhicule spatio-temporel est caché dans une galerie annexe. Il faudra peut-être dynamiter...

 

Booouuum !

 

Doc : C'est ce qui s'appelle un boucan à réveiller les morts !

Prend cet appareil, il faut conserver des traces de ce que nous faisons !

 

Doc : Ca me rappelle le temps où j'essayais d'atteindre le centre de la Terre, je dévorais les livres de mon auteur préféré, Jules Verne. J'ai passé des semaines à préparer l'expédition mais je ne suis pas arrivé à cette profondeur, évidemment je n'avais que 12 ans à l'époque. Tu vois, ce sont les écrits de Jules Verne qui ont complètement transformé ma vie, j'avais 11 ans quand j'ai lu pour la première fois 20 000 Lieues sous les mers, à ce moment là j'ai pris conscience que je devais consacrer ma vie à la science.

Marty : Doc, visez un peu, regardez ça !

Doc : Mes initiales ! comme dans Voyage au centre de la Terre ! Donc la machine à voyager dans le temps doit être derrière ce mur !

 

(coups de pioche)

 

Doc : Dire que ça fait 70 ans, deux mois et 13 jours qu'elle est enterrée là, c'est renversant !

Marty (lisant) : "Comme tu peux le constater, la foudre à fait sauter la puce électronique de régulation du circuit temporel. Ci-joint un sch-sché...

Doc : Schéma.

Marty : ... Schéma ! un schéma détaillé qui te permettra de fabriquer l'élément de rechange à partir de composants de 1955 et de remettre la machine en état de marche.

Doc (observant à la loupe un composant électronique) : C'est pas croyable, c'est cette petite babiole qui pose d'aussi gros problèmes.

Pas étonnant que ça tombe en panne y'a marqué Made in Japan.

Marty : Mais enfin Doc, tous les meilleurs trucs sont fabriqués au Japon !

Doc : C'est pas croyable !

 

Doc : Tu sais, quand j'étais gamin, mon rêve c'était d'être cow-boy ! Et maintenant, de savoir que j'ai un bel avenir dans le passé, ça me semble la manière idéale d'occuper mes années de retraite !

J'étais en train de penser, puisque je me retrouve en 1885, peut-être que je suis dans les livres d'histoire ? Je me demande... Je pourrais aller à la bibliothèque, retrouver ma trace dans des vieux numéros de journaux.

Marty : Je sais pas Doc, c'est vous qui dites toujours que c'est pas très bon d'en savoir trop sur son destin...

Doc : Tu as parfaitement raison, j'en sais déjà beaucoup trop ! Mieux vaut que je n'essaie pas de savoir ce qui s'est passé dans mon propre... avenir.

Copernic ! allez ! viens mon garçon !

Marty : Je vais le chercher, Doc. Copernic !

Copernic, allez viens on rentre à la maison bonhomme ! Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce que tu fais Copernic ? viens !

Allez, on rentre, viens ! dépêche-toi, allez !

 

Marty : Doc, Doc ! venez voir, vite !

Doc : Qu'est-ce que tu as Marty, on dirait que tu as vu un fantôme.

Marty : Et ben vous êtes pas tombé loin.

Doc : Oh, ma... Oh nom de Zeus ! Oh !

Marty (montrant une inscription sur la tombe) : Regardez ça. "Décédé le 7 septembre 1885", une semaine après avoir écrit la lettre ! "Regrets éternels avec toute l'affection de sa bien-aimée Clara"... mais qui c'est cette Clara ?

Doc :Marty pousse-toi de là s'il te plaît !

Marty (réalisant qu'il se tient debout en plein sur la tombe) : Oh ! Pardon ! Je vais prendre une autre photo.

Doc (lisant la suite de l'épitaphe) : "Abattu dans le dos par Buford Tannen, à cause d'un différend de 80 dollars". Et tu appelles ça avoir l'avenir devant soi ?

 

[A la bibliothèque municipale]

 

Marty (lisant) : "Buford Tannen était un célèbre hors la loi dont le tempérament hargneux et une certaine tendance à baver lui valurent le surnom de Molosse, il avait la gâchette facile et se vantait d'avoir tué 12 hommes, sans compter les Chinois et les Apaches."

Doc : Est-ce qu'on parle de moi ? Je fais partie des 12 ?

Marty : 'ttendez ! "Toutefois, cette affirmation peut être sujette à caution car personne n'a pu en préciser le nombre exact depuis que Tannen a abattu l'auteur d'un article défavorable à son sujet publié en 1884", c'est pour ça qu'on trouve rien !

Doc (montrant à Marty une photo d'archives) : Regarde ! la famille William McFly, des parents à toi ?

Marty : Mon arrière-grand-père s'appelait William.

(pointant du doigt un homme sur la photo) C'est lui. Il est beau gosse !

Doc : Des McFly, mais pas de Brown !

Marty : C'est peut-être une erreur, et si cette tombe c'était pas la votre, y avait peut-être un autre Emmett Brown en 1885.

Doc : Non !

Marty : Vous n'aviez pas de parents ici à l'époque ?

Doc : Les Brown sont arrivés à Hill Valley, en 1908, ils s'appelaient Von Braun, mon père a changé de nom pendant la première guerre mondiale.

 

Marty : Regardez !

Doc : Oh ! Nom de Zeus ! C'est moi ! Alors c'est vrai, tout est vrai ! C'est bien moi qui remonte le temps... et me fait descendre.

Marty : Ca n'arrivera pas, Doc !

Dès que vous aurez réparé les circuits temporels et changé les pneus de la DeLorean, je pars en 1885 et je vous ramène avec moi !

 

[au cinéma en plein air : Pohatchee]

 

Doc : Pffuuu !

Les vêtements te vont ?

Marty : Ouais, tout est parfait à part les bottes qui sont un peu justes. Vous êtes sûr qu'ils s'habillaient comme ça à l'époque ?

Doc : Bien entendu ! Tu n'as jamais vu de westerns ?

Marty : Si j'en ai vu plein, et Clint Eastwood n'a jamais mis ce genre de trucs...

Doc : Clint qui ?

Marty : Ah ! c'est vrai vous ne savez même pas encore qui c'est.

Doc : Marty, il faut que tu mettes les bottes, tu ne peux pas garder ces choses futuristes aux pieds en 1885, tu ne devrais même pas les avoir en 1955 !

Marty : D'accord, écoutez, dès que j'arrive là-bas, je les met, c'est promis.

Doc : Entendu, je crois qu'on est presque prêts. J'ai rempli le réservoir d'essence, j'ai empaqueté tes vêtements du futur, et au cas où, voilà des piles neuves pour tes talkie-walkies

Ah ! pour l'appareil volant, qu'est-ce que tu en fais ?

Marty : Le hoverboard.

Doc : C'est ça.

 

Marty : Vous savez Doc, ça va me faire un sacré bout de chemin d'ici jusqu'à Hill Valley.

Doc : C'est quand même la meilleure solution, nous ne pouvons pas risquer de t'envoyer au milieu d'une zone habitée ou en un point géographique totalement inconnu. Tu ne voudrais pas t'aplatir contre un arbre qui était planté là, autrefois. C'était la race campagne ici à l'époque ! Alors tu auras un grand terrain dégagé pour terminer ta course. N'oublie pas que là où tu vas, il n'y a pas de route.

Il y a une petite grotte par là-bas qui sera parfaite pour cacher le véhicule spatio-temporel.

Bon, j'ai fait tourner le nouveau système de régulation des circuits, ils doivent être chauds.

Circuits temporels branchés ! J'ai écrit la lettre le premier septembre, on va t'envoyer le mercredi 2 septembre 1885 à 8 heures. Je me fais descendre le lundi 7, tu auras cinq jours pour me localiser. Dans ma lettre, je mets que je suis maréchal-ferrant, donc je dois avoir un atelier.

Tout ce que tu as à faire, c'est de foncer avec la machine tout droit vers cet écran, et d'atteindre le 88 miles à l'heure !

Marty : Attendez une minute, Doc. Si je fonce droit vers l'écran, je vais aller m'écraser sur ces indiens !

Doc : Marty, il te faut penser en quatre dimensions, tu vas être instantanément transporté en 1885 et ces indiens ne seront plus là !

Marty : Ah ouais...

Doc : Bon !

Bonne chance, on en a besoin tous les deux. Rendez-vous dans le futur.

Marty : Vous voulez dire le passé.

Doc : Exact !

 

Doc : Fais une chevauchée fantastique !

 

Tu es prêt ?

Marty : Prêt !

Doc : Attention !

Marty (s'adressant à la voiture) : Allez, hue ! Jolly Jumper.

 

(rev- rev-)

 

Pan !

 

(vroum----

 

Doc : Vaya con dios !

 

pan !

 

Marty : Les indiens !!!

 

La grotte !

 

Chaaaaaaaa-----rgez !

(trompettes)

 

Oh merde la cavalerie !

 

(Sniff, snifff____ bruit de liquide qui coule)

 

Bravo, j'ai bousillé le réservoir.

 

(mhhhrrrooohhh)

 

Oahhh !

 

ahh!

 

aaaaahhh!

 

Maggie ! va chercher de l'eau, y'a un blessé !

 

Maman ? maman, c'est toi ?

 

Là, là, du calme, ça ira mieux après six heures de sommeil.

 

Quel horrible cauchemar ! J'ai rêvé que j.... que j'étais dans un western, et j'étais pourchassé par une horde... d'indiens, et par un ours.

 

C'est fini, ne crains rien, nous voilà revenus à la ferme McFly.

 

La ferme McFly ? Ahhh !

 

Vous êtes ma... vous êtes ma, ma... Qui êtes vous ?

 

Je m'appelle McFly, Maggie McFly.

McFly ? Maggie ?

 

Et c'est madame McFly, je vous prie de ne pas oublier le madame. Je peux savoir votre nom ?

Mac.... heu... Eastwood.... euh, Clint, Clint Eastwood

Vous vous êtes cogné la tête monsieur Eastwood, ça n'est pas grave et c'est une chance que mon Seamus vous ait trouvé...

Seamus ?

Mon époux !

Excusez-moi monsieur Eastwood, je dois veiller sur mon William.

William ?

Ce n'est rien Will, tout va bien !

C'est William ?

Oui ! William Sean McFly, le premier de la famille né en pays américain. Oh ! tout va bien Will ! Tu vois, c'est monsieur Clint Eastwood qui est en visite chez nous. Je crois que vous lui plaisez Monsieur Eastwood.

 

Maggie ! J'apporte le souper.

 

Je ne suis pas homme à me mêler des affaires des autres mais, je me demande, comment avez vous pu venir dans ce coin perdu sans cheval, ni bottes, ni chapeau ?

Ben euh... ma voitu... euh mon cheval est tombé en panne et un ours a mangé mes bottes et le chapeau je l'ai oublié voilà.

Comment pouvez vous sortir sans chapeau ?

Vous voulez un petit peu de l'eau ?

Euh oui.

 

Ecoutez ce que je vais faire monsieur Eastwood, je vais vous aider à trouver votre ami le maréchal-ferrant. Vous allez passer la nuit dans la grange, et demain matin, on ira jusqu'à la voie de chemin de fer, en suivant les rails, vous arriverez à la ville. Je vais même vous donner un chapeau.

 

C'est super, merci !

 

Ca c'est mon William !

Willy Willy William... Wiiilliam !

 

Je pense que vous serez bien dans la grange. En tous cas les porcs se sont jamais plaint.

Ah !

 

Seamus !

 

Je peux te parler ?

Oui.

 

Vous pouvez le tenir un moment ?

 

Tu es certain que tu ne vas attirer le mauvais oeil sur la maison en le prenant chez-nous ?

C'est gênant mais il est étrange.

J'ai comme un pressentiment Maggie, quelque chose me dit qu'il faut prendre soin de lui, que c'est important.

 

Alors, bonhomme, tu te plais bien au Far-West ? hein ?

 

Vois comme le bébé l'aime bien, d'habitude William n'aime pas les étrangers. C'est un peu comme si il avait des liens avec lui.

 

Ca va William ? Alors comme ça tu es mon arrière-grand-père, tu es le premier McFly né en Amérique... et tu m'as fait pipi dessus.

 

Hé, le chinetoque, passe-moi le savon !

Ouais, voilà.

 

Visez donc ce que le vent nous amène dans le saloon !

Bigre tu savais que le cirque avait débarqué toi ?

Une chemise comme ça il a fallu qu'il la vole à un cavavre de chinetoque !

ha ha ha ha ha !

Qu'est-ce que tu bois étranger ?

Heu, pff !

heu, je vais prendre heu.... un verre d'eau glacée !

De l'eau glacée ! ha ha ha ha ha ha !

De l'eau ? Si tu veux boire de l'eau tu vas te plonger la tête dans l'abreuvoir des chevaux, dehors. (ha ha ha ha ha) Ici, les verres on les remplit de whisky.

(il remplit le verre qui se met à fumer)

Excusez-moi...

Pourquoi ?

Où je pourrais trouver le maréchal-ferrant ?

Hé ! McFly ! Je croyais que je t'avais dit de plus foutre les pieds ici ?

Ben t'es pas Seamus McFly ?

Sûr que tu lui ressembles, surtout avec ce galurin à la noix !

ha ha ha ha !

T'es parent avec ce coupe-foin ? ton nom c'est quoi pied-tendre ?

Heu, Mar.... Eastwood, Clint Eastwood !

ho ho ho ho ho !

Qu'est-ce que c'est que ce nom à la mort-moi l'n'oeil ?

Il m'est d'avis que c'est l'avorton de la couvée.

Hé, oh ! les gars, visez-moi un peu ses jolies petites dents nacrées, des ratiches aussi droites j'en n'ai vu que chez le marchand !

Et jette un coup d'oeil à ses mocassins, c'est fait en peau de quel animal ça ? Et qu'est-ce qu'il y a de marqué dessus ?

Ni-ké ! mais qu'est-ce que c'est que ça c'est un mot de patois peau-rouge ? ha ha ha ha ha !

Barman, t'aurais pas vu par hasard ce sale voleur de maréchal-ferrant dans le coin ?

Euh, non monsieur Tannen je l'ai pas vu.

Tannen ? Vous êtes Molosse Tannen !

(Planque-toi ça va chauffer)

 

Molosse ? Ce nom je l'encaisse pas, ça me rend enragé t'entends ?

Personne m'appelle Molosse ! Encore moins une espèce de mouche à merde déguisée un arbre de noël.

 

Pan !

Danse !

Pan !

Ouais, vas-y !

Ouais vas-y !

Allez, danse demi-portion !

Tu peux danser mieux que ça !

(rires frénétiques des 3 acolytes)

 

Billy Jean... is not my... son.

 

Ben merde !

 

Woooou !

 

(envoie le crachoir sur Tannen)

 

Hooh

 

Ouh...

 

Attendez ....

 

Tu ferais bien de décamper l'écureuil !

Bordel de merde !

 

Pan ! Pan !

 

Hia ! Hia !

 

(Ho ! Ho ! Ho ! Ho ! ho ! ho !)

 

Arrrrgh !

 

(Coups de feu et cris...)

(rires)

 

On a un nouveau tribunal !

Ca manquait de pendaisons ces temps-ci !

 

Yeah ! Youhou !

 

Vas-y Buford pend-le !

 

Ha ha ha ha ! Hé, ..... comme tu tires....(?)

 

Regarde-le gigoter !

 

Ca faisait longtemps qu'on n'avait pas pendu quelqu'un !

 

Ca peut abattre une puce dans le dos d'un chien à 500 mètres Tannen, et c'est pointé droit sur ta tête !

 

Tu me dois de l'argent, ferrailleur.

 

Et en quel honneur ?

Mon cheval a perdu un fer, et comme c'est toi qui l'a ferré je dis moi que c'est toi le responsable !

Mais étant donné que tu ne m'as jamais payé pour le travail, on est quitte, voilà ce que je dis moi !

Faux, j'étais sur mon cheval quand il a perdu son fer et il m'a envoyé dans le décor, et ça m'a fait casser une bouteille toute neuve de bon tord-boyaux du Kentucky, et en cet honneur, comme tu dis, tu me dois 5 dollars pour le whisky et 75 dollars pour le cheval !

Les 80 dollars.

Ecoute, si ton cheval a perdu un fer, ramène-le moi je lui en mettrai un neuf.

Je l'ai descendu le canasson !

Ben ça c'est ton problème Tannen !

Faux ! C'est le tien. Alors à partir de maintenant, vaudrait mieux regarder derrière toi quand tu marches parce que tu vas te retrouver avec une balle entre les épaules !

Hia !

 

Doc !

Marty ?

 

Je t'avais formellement interdit de mettre les pieds ici, tu devais repartir directement en 1985.

Je sais Doc mais il fallait que je vienne.

Mais je suis content de te voir.

 

Faut faire quelque chose pour tes vêtements, si tu te balades en ville dans cet accoutrement, tu vas te retrouver truffé de plombs...

... ou la corde au cou !

Quel est l'imbécile qui t'a attifé comme ça ?

C'est vous !

 

Abattu dans le dos par Buford Tannen pour un différend de 80 dollars ? le 7 septembre ? Mais c'est... c'est lundi prochain !

J'aurais peut-être mieux fait de la payer.

Et qui est cette bien-aimée Clara, je ne connais personne qui s'appelle Clara !

J'en sais rien Doc ! Je sais pas moi je me suis dit que c'était peut-être un de vos flirts.

Marty ! le fait de m'investir dans une relation humaine de ce type ici en 1885 risquerait de provoquer une rupture du continuum espace-temps ! En tant qu'homme de science, je refuse de prendre un tel risque !

Que ce que nous avons vécu nous serve au moins de leçon !

Emmett, ho ho ! Emmett !

Edward ! (c'est le maire !)

Ah ! excusez-moi Emmett. Vous vous souvenez qu'à la dernière réunion vous vous êtes porté volontaire pour aller chercher la nouvelle institutrice à la gare quand elle arriverait.

Oh ! oui tout à fait.

Eh bien on vient de nous prévenir qu'elle arrive demain, tout est indiqué là-dessus. Merci de votre aide !

De rien Edward !

Oh ! Elle s'appelle mademoiselle Clayton, Clara Clayton !

 

Et voilà ! maintenant nous savons qui est Clara !

Marty c'est impossible ! l'idée que moi, je tombe amoureux comme ça en un clin d'oeil c'est du roman à l'eau de rose. Il n'y a aucune rationalité scientifique

Enfin, la science n'a rien à voir là-dedans ! On rencontre la fille de ses rêves et hop ! c'est le coup de foudre.

Eh bien laisse la foudre où elle est !

Ca s'est passé comme ça pour Jennifer et moi, on pouvait pas détourner nos yeux l'un de l'autre !

Merde ! Jennifer.

Pourvu qu'il ne lui soit rien arrivé, quand je pense qu'on l'a laissée sous la véranda.

Elle va très bien, ne t'inquiète pas pour elle ! Quand tu as brûlé l'almanach en 1955, tu as rétabli le déroulement du temps, ce qui veut dire qu'une fois de retour en 1985, tu n'auras qu'à aller chez elle pour la réveiller.

Oh, Marty ! ferme cette valve, là-bas, tourne-la vers la droite, mais oui comme ça, à fond !

Et voilà, on y va !

 

Pschhhhhhhhh !

 

Un thé glacé ?

Non merci. (réalisant soudain) C'est un réfrigérateur !

Bon ! mademoiselle Clayton devra se trouver un autre moyen de transport. Si je ne la rencontre jamais, il ne peut pas y avoir de cristalisation émotionnelle.

C'est vous le Doc, Doc !

Très bien ! nous irons chercher la DeLorean et nous retournerons vers le futur !

Oh, j'y pense, j'ai percé le réservoir d'essence en arrivant. Il faudra colmater le trou et faire le plein.

Tu veux dire qu'on est en panne d'essence ?

Ouais mais c'est pas grave on a le générateur de fusion non ?

Le générateur de fusion alimente les circuits et le convecteur temporel, mais le moteur à combustion interne fonctionne à l'essence ordinaire, il en a toujours été ainsi.

Avant de trouver une station service dans le coin il faudra attendre le premier quart du vingtième siècle. Et bien sûr, sans essence, la DeLorean n'atteindra jamais les 88 miles à l'heure.

Alors qu'est-ce qu'on fait ?

Hia ! hia !

24 !

On perd notre temps Marty ! même le cheval le plus rapide du monde ne peut atteindre plus de 35 ou 40 miles à l'heure !

 

D'après le barman du saloon, c'est un truc qui arrache !

Fais voir ce que ça donne !

(bruit de démarreur)

 

glou glou !

 

Mets les gaz !

 

boum !

 

Diable ! ça a fait exploser le système d'injection. Pour arracher ça arrache !

Il va me falloir un mois pour le réparer.

 

Un mois ? mais c'est lundi que vous vous faites descendre !

Je sais, je sais, je sais !

Voyons voir, attends ! j'ai une idée, faisons lui dévaler une coline à pic ! non, on ne trouvera jamais une surface assez plane, à moins qu... mais bien entendu, la glace ! il faut attendre l'hiver, quand le lac sera gelé !

L'hiver ? mais qu'est-ce que vous racontez Doc, lundi c'est dans trois jours !

Bon d'accord, d'accord, essayons de procéder de façon rationnelle.

Il est hors de question d'utiliser sa force motrice et impossible de la remorquer, mais, si nous pouvions trouver un moyen de la pousser jusqu'à la vitesse de 88 miles à l'heure.... Hein ?

(tchou ! tchou !!!)

 

Eurêka !

 

Elle monte à quelle vitesse ? Telle que vous la voyez je l'ai fait grimper à 50 ! et on dit que Franck Laflèche Fargo a fait monter une de ces machines à 70 près de Tucson !

Vous pensez qu'il est possible de la faire monter à 90 ?

Ah, 90 ! par tous les enfers personne sera jamais si pressé d'arriver !

Heu, c'est juste un petit pari que nous avons fait comme ça entre nous, mais théoriquement, est-ce qu'on peut y arriver ?

Heu, je présume que si on avait une longueur de voie en ligne droite et à niveau, et si on n'avait pas de wagon en remorque, et que vous feriez chauffer la chaudière à blanc mais là je vous cause d'une fournaise, que les flammes de l'enfer c'est rien à côté, alors ouais p'têt ben qu'on pourrait la faire grimper à cette vitesse.

Dites-moi le prochain train il est prévu pour quand ?

Pour lundi matin à 8 heures !

Voilà ! cette voie de raccordement qui va de la ligne principale au ravin Clayton, une longue ligne droite en terrain plat, qui existera encore en 1985 ! c'est là que nous allons pousser la DeLorean avec la locomotive ! C'est curieux, sur cette carte, le ravin s'appelle Shonash, et pas Clayton, c'était probablement l'ancien nom indien. C'est parfait ! une superbe ligne droite qui passe sur le pont au-dessus du ravin à l'endroit où sera construit HillDale plus tard.

Exact, Doc mais si on regarde bien cette carte, il n'y a aucun pont !

Bon, ben je crois qu'on peut faire une croix dessus, c'est vrai on va pas attendre un an et demi que le pont soit terminé !

Marty, mais c'est parfait, tu n'arrives toujours pas à raisonner en quatre dimensions.

Oui, oui ! c'est vrai que ça me pose un problème. Tu ne vois pas ? le pont existera en 1985, on l'utilise toujours, il est en bon état, par conséquent, pourvu que la DeLorean dépasse les 88 miles à l'heure avant d'atteindre le bord du ravin, nous arriverons instantanément en un point du temps où le pont est terminé. Nous aurons de rails sous nos roues et nous finirons notre trajectoire en douceur de l'autre côté du ravin.

Oui mais, et la locomotive ?

Elle fera une chute spectaculaire, dommage que personne ne soit là pour y assister.

Au secours, à l'aide ! à l'aide !

 

Nom de Zeus !

 

Hia !

Hé là !

 

Sautez !

Houp !

 

Ho !

 

Oh, oh ! merci monsieur, vous m'avez sauvé... la vie.

 

Emmett Brown, pour vous servir mademoiselle.

 

Oh ? euh...

 

Clayton, Clara Clayton.

 

Clara ? Quel prénom adorable !

 

Permettez-moi de vous aider à porter vos bagages.

Oh non, ce ne sera pas nécessaire, j'y arriverai sans mal. Vous en avez déjà fait plus que votre part.

Ca ne me dérange pas le moins du monde.

Doc ! Elle dit que c'est bon... faut qu'on y aille.

M'dame, je vous souhaite bonne chance à l'école et puis pour tout le reste.

Clara, pour le chariot que vous aviez loué, je m'arrangerai avec le propriétaire, ne vous inquiétez pas pour ça. Je me sens un peu responsable de ce qui s'est passé.

 

Oh ! mais cela me montre quel gentleman vous êtes monsieur Brown, oh ! Emmett.

Vous savez, je suis presque heureuse que ce serpent ait effrayé les chevaux sans quoi nous ne nous serions pas connus. Il faut croire que c'était le destin.

Bon je tiens à vous remercier de votre aide.

Il n'y a pas de quoi !

J'espère que je vous reverrai !

Oh ! bien sûr ! vous ne verrez que moi c'est fatal, j'ai un atelier en ville, je suis le scientifique du coin, euh... maréchal-ferrant.

Scientifique ? quel genre de scientifique ? Euh, astronomie ? biologie ?

A vrai dire je m'adonne à toutes les sciences.

Eh Doc ! Faut qu'on y aille là.

Ah oui bon euh... excusez-nous Clara.

Il faut que... qu'on... qu'on y aille.

Coucou !

Vous avez l'intention de la voir souvent, Doc ?

Heu, il se peut que je la revoie comme ça en passant.

Oh allez, Doc, vous avez vu comment elle vous regardait ?

Elle a dû avoir une sacrée frousse, après tout Mademoiselle Clayton a failli finir au fond du ravin Clayton. Le ravin Clayton ?

Oh la vache ! Eh Doc ! il a été baptisé comme ça à cause d'une institutrice, elle serait tombée dedans il y a 100 ans.

Il y a 100 ans ? mais c'est cette année ?

Tous les enfants connaissent cette histoire parce qu'ils aimeraient voir leur institutrice tomber dans le ravin.

Nom de Zeus ! Elle aurait dû tomber dans le ravin avec le chariot ! Mais alors, j'ai peut-être faussé le cours de l'histoire...

Ecoutez Doc, qu'est-ce qu'il peut arriver au pire, que le ravin porte pas son nom c'est pas grave ! Allons vérifier la DeLorean et fichons le camp d'ici.

J'aimerais n'avoir jamais inventé cette machine infernale. Elle n'a su engendrer que malheurs et désastres.

 

Doc, Doc, c'est Marty, vous me recevez ? A vous !

5 sur 5 !

Super, ces trucs marchent encore !

A la bonheur ! Récapitulons une dernière fois toute la marche à suivre. Je te prie d'excusez l'aspect rudimentaire de cette maquette mais je n'ai...

Oui, je sais elle est pas à l'échelle, mais ça ira quand même.

Bon, demain soir, dimanche, nous mettrons la DeLorean sur les rails ici sur la voie secondaire à côté de l'ancienne mine d'argent. L'aiguillage se trouve au croisement de cette voie et de la voie principale 5 km en amont du ravin Clayton. Euh Shonash je veux dire ! Le train quitte la gare à 8 heures lundi matin. Nous l'interceptons ici, nous décrochons les wagons de la motrice, nous changeons l'aiguillage et nous détournons, enfin nous empruntons la locomotive qui va nous aider à pousser la DeLorean.

D'après mes calculs, nous devrions atteindre le 88 miles juste avant d'arriver au bord du précipice. A cet instant, nous serons instantanément transportés en 1985 et nous accosterons en douceur sur le noveau pont.

Qu'est-ce que ça veut dire : point de non retour ?

C'est notre limite de sauvegarde ! avant ce point nous aurons encore le temps d'empêcher la locomotive de tomber dans le précipice mais une fois l'éolienne dépassée c'est le futur ou le plongeon.

Vas-y, à toi, branche ce fil sur la borne positive !

Paré pour la manoeuvre ?

Oui oui, allez-y !

Le train sort de la gare, arrive à l'aiguillage, s'arrête à sa hauteur, on bascule l'aiguillage, le train remonte jusqu'à la DeLorean, pousse la DeLorean jusqu'à 88 miles à l'heure !

C'est la simplicité même !

Emmett ?

Emmett ?

C'est Clara !

Vite ! cachons la DeLorean !

Bonjour.

Bonjour, quelle surprise !

J'espère que je ne vous dérange pas en plein travail ?

Oh euh non, non non ! nous faisions du modélisme ferroviaire.

Oh !

Emmett, euh.... quand mes bagages sont tombés du chariot, mon télescope a été endommagé, et je... comme vous m'avez parlé de votre intérêt pour les sciences, j'ai pensé qu'éventuellement vous pourriez me le réparer. Oh je vous paierez ce qu'il faut bien entendu !

Oh, non non non ! loin de moi l'idée d'accepter un sou de vous, nous allons jeter un petit coup d'oeil.

Je pense qu'une des lentilles n'est plus dans l'alignement parce que, si vous le faites pivoter dans ce sens, l'image devient floue et... et vous voyez, mais si vous le tournez... dans l'autre sens....

Tout redevient parfaitement... clair.

Hum hum ! hem !

Je peux le réparer immédiatement, vous l'aurez pour ce soir.

Oh ! ce soir c'est la kermesse de la ville, je ne voudrais pour rien au monde vous forcer à travailler sur mon télescope en un si grand jour, vous aviez bien l'intention d'y assister, n'est-ce pas ?

Ben pas vraiment M'dame.

Oui oui, bien sûr, la kermesse !

Bien, dans ce cas, j'aurai l'occasion de vous voir ce soir à la kermesse. Emmett. Monsieur Easwood.

M'dame.

C'est gentil de prendre soin de mon télescope.

Tout le plaisir est pour moi.

Il est joli ce télescope !

 

Chers concitoyens et amis, en tant que maire de Hill Valley, c'est avec un immense plaisir que je dédie cette horloge à la population du comté de Hill. Puisse-t-elle résister à l'épreuve du temps !

 

Euh ! quand vous voudrez messieurs.

3 ! 2 ! 1 ! Allez ! oui !

 

(rires et applaudissements)

 

Que la fête commence !

 

Finalement, c'est un juste retour des choses que nous soyons témoins de ça.

Dommage que j'aie pas apporté mon appareil photo !

 

Messieurs, on ne bouge plus !

 

Le seul problème, c'est que ne pourrons jamais la montrer à personne !

Souriez, Doc !

 

Yeeh haaa !

 

C'est beau cette musique !

 

Ouais, ça a un tempo qui donne envie de danser.

 

Approchez-vous messieurs !

Venez mesurer votre adresse au revolver, grâce aux nouveaux produit de la manufacture d'armes à feu du colonel Samuel Colt, à Hartford dans le Connecticut. Tenez, prenez ce modèle par exemple : nouveau, perfectionné, distingué, c'est le Colt Pacificateur, que je solde ici ce soir pour la somme dérisoire de 12 dollars !

 

Bonsoir !

Bonsoir !

Vous êtes délicieuse.

 

Merci !

 

Euh... accepteriez vous de....

M'accorderiez-vous cette....

Avec plaisir.

 

Tiens, le jeune homme peut-être, vous voulez pas essayer ?

 

Euh, non. Non, non, non, merci. Eh ! Doc, ce gars....

Hé là ! hé là fiston !

 

Doc sait danser ?

 

Hé ! Fiston, fiston ! Hé ! Je viens de te dire que même un bébé pourrait se servir de cette arme, ne me dit pas que tu as peur de faire une chose qui est à la portée d'un nouveau né !

Moi ? J'ai peur de rien !

Alors viens ! qu'est-ce que t'attends, montre-nous que t'es un homme !

Alors, tout ce que tu as à faire, c'est de ramener le chien vers l'arrière, et tu donnes un tour de barrillet.... Ah, non, non, non ! Non, non, vise par là ! Très souple, tout en douceur, voilà c'est comme ça qu'il faut faire...

 

Pan

 

Ho ! ho ! ho ! ho ! seigneur !

 

Euh, est-ce que je peux essayer encore une fois ?

 

Euh oui hi ! hi ! vas-y (en rigolant)

 

(Marty tire)

 

Hé ! Je voudrais savoir une chose, où est-ce que tu as appris à tirer comme ça ?

A Disneyland.

 

T'es sûr que ce maréchal-ferrant va être à la petite fête. Sûr qu'il y est, sûr que tout le monde est là ce soir.

Messieurs, vous devez laisser vos armes à feu ici si vous voulez assister aux festivités.

Ha ha ! et qui est-ce qui va nous les prendre fiston, toi ?

 

Moi !

 

Marshal Strickland ! Je savais pas que vous étiez revenu en ville ?

Si tu ne sais pas lire les écriteaux Tannen j'ai de quoi te remettre les points sur les i

 

Vous avez pas froid au bide hein quand vous visez le dos d'un homme avec votre flingue.

je fais comme toi Tannen, je ne laisse aucune chance à l'adversaire, alors tu la lâche ta quincaillerie ?

 

Je rigolais avec votre adjoint Marshal.

 

Si ça vous fait plaisir, je vous la donne. C'est ce qu'on allait faire pas vrai les gars ?

 

Ah ouais c'est vrai.

 

Tannen ! Le couteau aussi.

Ben, souriez Marshal, après tout c'est la fête !

 

La seule fête où tu me verras sourire Tannen, c'est celle où tu te balanceras au bout d'une corde.

 

Amusez-vous bien !

 

Fiston, c'est comme ça qu'on les bâtit, ils comprennent que la manière forte. Maintenir la discipline quoi qu'il advienne, n'oublie jamais ce mot : discipline !

 

Compris papa !

 

Merci beaucoup.

 

Mais c'est.... monsieur Eastwood, je suis content de vous voir. A ce que je vois, vous avez trouvé des vêtements corrects, et un beau chapeau.

Oui, celui que j'avais avant n'avait pas l'air de plaire à tout le monde. Celui-là est très seyant monsieur Eastwood, et ça vous va bien !

Oh merci !

 

Hé ! Freesbie ! Ah ça m'éclate !

 

Qu'est-ce qu'il a voulu dire par là ?

Il a peut-être trop mangé ?

Oui.

 

Eh ! C'est à moi !

Ah ! Donne moi ça !

Il est là Buford !

 

Où ça ?

 

Là-bas, là-bas, il danse avec ce joli morceau de calicot !

Qu'est-ce que tu vas faire patron ?

Il m'est d'avis que... si je lui enfonce le canon assez profond dans le dos, personne n'entendra le coup.

Attention Buford, y'a qu'une seule balle dans le joujou !

Une balle ça me suffit.

 

Je t'avais dit d'assurer tes arrières ferrailleur !

Tannen ? Tu es en avance.

Tu vois ça c'est un Derringer, petit mais efficace la dernière fois que j'ai tiré le gars a mis deux jours à claquer.

Il a perdu tout son sang, dedans, je crois qu'il a eu vraiment vraiment mal. Ce qui veut dire que tu seras mort lundi un peu avant le souper !

Excusez-moi, j'ignore pour qui vous vous prenez mais nous sommes en train de danser !

Tiens ! mais cette soirée est pleine de surprises !

Tu me présentes pas à madame, j'aimerais danser !

Je ne te ferai pas ce plaisir, il faudra que tu vides ton chargeur d'abord !

Très bien.

Non ! non Emmett, je vais danser avec Monsieur, ça ne me dérange pas.

Tenez compagnon au ferrailleur, pendant que moi je vais danser avec la pouliche !

J'ai du mal à bien danser quand mon partenaire a une arme à la main.

Oh ça viendra, ça viendra...

Tu sais ferrailleur, je vais peut-être récupérer les 80 dollars en nature ?

Ca suffit, laisse-la tranquille, Tannen !

Oui, il doit y avoir un truc que tu peux faire qui vaut 80 dollars.

 

J'ai l'impression que vous me sous-estimez monsieur.

Et qu'est-ce qui te fait croire ça ?

 

bang !

 

Hou, Ho !

 

Arrête tout de suite ! va au diable Tannen !

Non ! toi tu vas y aller.... tout droit.... en enfer !

 

Pan !

 

Toi !

 

Eh ! tu nous lâches espèce de tache !

Pour causer t'es fortiche avorton, t'en as assez dans le bide pour dégainer autre chose qu'un plat à tarte ?

 

Ecoutez, laissez mes amis tranquiles, c'est tout.

 

Ben qu'est-ce que t'as pied-tendre, t'as les foies ?

Hi hi ! c'est bien ce que je pensais, il a les foies.

 

Personne ne me dit que j'ai les foies !

 

Alors, on en finit tout de suite.

Euh ! Pas maintenant, patron, le Marshal a nos armes.

Ouais, c'est ce que je disais on en finit demain !

Euh, demain on est à Pine City, c'est qu'on attaque la diligence.

Bon ben alors lundi, lundi, on fait quelque chose lundi ?

Non, on fait rien lundi, c'est bien tu peux le buter.

 

Je vais revenir lundi, je te retrouve ici, et on règlera ça, là dehors, dans la grand'rue, devant le Saloon Palace.

Ca me va, à quelle heure ? un duel au soleil ?

Mais qu'est-ce qu'il raconte ? je troue la peau des gens avant mon petit-déjeuner : lundi matin, 7 heures !

Non, 8 heures ! Je troue la peau des gens après mon petit-déjeuner.

Marty ! Non...

 

Ca suffit, despersez-vous, qu'est-ce qui se passe ici ? Vous faites du grabuge Tannen ?

Je fais pas de grabuge, Marshal, juste une petite affaire privée entre moi et Eastwood. Ca regarde pas les forces de l'ordre.

Ce soir, tout regarde les forces de l'ordre. Je ne veux pas d'attroupement, à la moindre rixe, ce sera 15 jours dans les geôles du comté.

Allons, mesdames et messieurs, allons, ceci est un bal. En piste et que tout le monde s'amuse !

 

(la musique repart)

 

8 heures, lundi matin, avorton. Et si t'es pas là, je vais te traquer et je te tirerai comme un sapin.

C'est lapin patron, tirer comme un lapin.

Allez les hommes on s'en va !

Laissons ces fillettes faire leur bal.

Marty, mais tu es fou, tu te bats en duel avec Tannen ?

Eh, Doc, Doc ! ne vous faites pas de bile, lundi matin à 8 heures on aura mis les voiles.

Théoriquement, oui. Mais si le train à du retard.

Du retard ?

On en discutera plus tard.

Non maintenant, en retard, comment ça en retard ?

Merci, vous avez été très galant, monsieur Eastwood.

M'dame.

Sans votre intervention, Emmett aurait pu se faire tuer.

Marty, euh, Clint je raccompagne Clara chez elle.

Très bien. Bonsoir Doc, bonsoir Clara.

 

Oh vous lui avez rivé son genou monsieur Eastwood.

Je suis pas fâché de voir enfin quelqu'un qui ait pas peur de tenir tête à cette brute ! J'apprécie les hommes comme vous monsieur Eastwood.

J'aimerai bien vous offrir un verre.

 

Oh ! euh, vous êtes gentil mais j'ai pas soif. Vous savez, j'ai pas fait grand-chose.

Jeune homme, jeune homme ! Je vous donne ce Colt flambant neuf, c'est le modèle Pacificateur avec le ceinturon, c'est gratis !

Gratis ?

Je veux que tout le monde sache que le révolver qui a descendu Buford Tannen était un Colt Pacificateur.

D'accord, sans problème, merci beaucoup.

Euh, bien sûr, vous vous rendez compte que si il vous descend, je vous le reprend, hein !

Merci encore !

Vous l'aviez eu monsieur Eastwood, vous n'aviez qu'à tourner les talons, vous auriez gardé l'estime de tout le monde, il en serait resté que des mots en l'air, des vantardises de fiers à bras. Au lieu de ça vous l'avez laissé... vous echauffer la bile, il vous a amené à jouer son jeu, avec ses règles à lui.

Seamus, relax, je sais ce que je fais !

Il me rappelle le pauvre Martin.

Oui.

Qui ça ?

Mon frère.

Attendez une minute, attendez.Vous a... vous avez un frère qui s'appelle Martin McFly ?

J'avais un frère. Martin laissait n'importe qui le provoquer en duel. Il redoutait que les gens le prennent pour un froussard s'il avait refusé. Et on l'a retrouvé avec un poignard planté dans l'estomac dans un saloon de Virginia City.

Jamais il n'imaginait l'avenir ce pauvre Martin. Que Dieu veille sur son âme !

C'est vrai, j'espère que vous imaginez l'avenir, monsieur Eastwood ?

Oh oui, j'imagine tout le temps !

... et le cratère dans la partie Nord-Ouest, celui qui est là-bas tout seul, qui ressemble à un éclat d'étoile, c'est celui qui s'appelle Copernic. Ha ha ! vous savez j'ai l'impression de faire la classe à mes élèves !

Non, s'il vous plaît, continuez la leçon ! je n'avais jamais trouvé la géographie lunaire aussi fascinante !

Vous êtes incollable.

Quand j'avais 11 ans, j'ai eu la diphtérie, on m'a mise en quarantaine pendant trois mois, alors mon père a acheté ce télescope et il l'a posé à côté de mon lit pour que je puisse voir par la fenêtre.

Ah.... Emmett, croyez-vous qu'un jour viendra où nous pourrons nous embarquer pour la lune comme nous voyageons à travers le pays en train ?

Sans nulle doute, remarquez il faudra attendre 84 ans et ce ne sera pas en train mais en véhicule spatial, en capsule envoyée dans les airs par des fusées, des appareils qui produisent de gigantesques explosions, des explosions si... si puissantes, qu'elles su...

Qu'elles suppriment tout effet de pesanteur et envoient le projectile dans la stratosphère !

...

Emmett, j'ai lu ce livre comme vous ! Vous m'avez cité un passage du livre de Jules Verne, de la Terre à la Lune !

Vous avez lu Jules Verne ?

Ah j'adore Jules Verne !

Mais je l'adore aussi ! 20 000 lieues sous les mers, le préféré de tous mes romans, je l'ai lu pour la première fois quand j'étais tout petit.

Je rêvais de rencontrer le Capitaine Nemo.

Hi, hi hi hi ! Vous me taquinez, Emmett, vous n'avez pas pu le lire quand vous etiez petit enfin ! La... la première édition date d'il y a 10 ans !

Oui.... en effet euh.... je voulais dire que ça m'a fait retrouvez la magie de mon enfance.

Je n'avais jamais rencontré une femme qui aime Jules Verne.

Je n'avais jamais, jamais rencontré un homme comme vous.

 

Doc ? Doc ?

 

J'espère que vous savez ce que vous faites.

 

C'est à moi que tu parles ?

C'est à moi que tu parles, Tannen ?

 

Comme apparemment y a personne...

Vas-y, qu'est-ce t'attends ? tu me feras plaisir !

 

Eh, salut monsieur Eastwood !

 

Bonjour !

Un cigare monsieur Eastwood ? y a quelque chose que je peux faire pour vous, monsieur Eastwood ?

Non, c'est parfait.

Bonne chance pour demain monsieur Eastwood, nous prierons pour vous !

 

Merci.

 

Bien le bonjour, monsieur Eastwood, puis-je vous proposer un costume neuf pour demain ?

Heu... non ça ira comme ça. Merci !

 

Doc, qu'est-ce que vous faites ?

Oh, rien ! je profite des senteurs matinales. C'est splendide par ici le matin, n'est-ce pas ?

Euh oui, c'est splendide Doc, il faut charger la DeLorean et se préparer à prendre le large.

 

Hé ! regardez, la pierre tombale !

Remontre-moi cette photo !

Oh ! mon nom vient de diparaître !

et ben, c'est génial, c'est demain que nous retournons vers le futur, alors tout s'efface !

Mais il n'y a que mon nom d'effacé, la date et la pierre tombale n'ont pas disparu, ça n'a aucun sens !

Nous savons que cette photographie représente ce qui va arriver si les événements d'aujourd'hui continuent à évoluer demain de la même manière.

Oui, et alors ?

Excusez-moi monsieur Eastwood, j'aurais besoin de prendre vos mesures.

Euh, écoutez non merci je ne veux pas acheter de costume.

Ah, ha ha ! c'est pour votre cercueil.

Mon cercueil ?

Les paris vous donnent perdant à deux contre un, vaut mieux prendre les devants.

Alors, ce n'est peut-être mon nom qu'on va apposer sur cette pierre tombale, c'est peut-être bien le tien !

Nom de Zeus !

Je sais c'est pas le pied !

Mais pourquoi tu portes ce revolver, tu envisages pas de te battre contre Tannen demain ?

Doc, demain matin, je retourne vers le futur avec vous. Mais si Buford Tannen vient me chercher des histoires, je veux être prêt. Vous avez vu entendu de quoi il m'a traité ce fumier hier soir ?

Tu ne vas pas perdre tout discernement chaque fois qu'on te traite de quelque chose, c'est à cause de ça que tu auras cet accident dans le futur !

Quoi ? qu'est-ce que vous savez sur mon futur ?

Je ne te dirai rien. Ca ne ferait qu'empirer les choses.

Non ! attendez Doc ! Qu'est-ce qui ne va pas dans mon avenir ?

Marty, nous avons tous à prendre des décisions qui affectent le cours de notre existence. Il faut que tu fasses ce que tu as à faire, et que je fasse ce que j'ai à faire.

 

(on entend le hurlement d'un loup au loin)

 

Marty. J'ai pris une décision.

hein hein.

Je ne partirai pas avec toi demain.

ha ha !

Je vais rester ici.

Qu'est-ce que vous racontez ?

Ca ne servirait à rien de le nier, j'aime Clara !

Oh merde ! on n'est pas à notre place ici ! ni vous ni moi Doc ! Vous savez vous pouvez encore vous faire tuer demain ! Cette tombe pourrait encore faire partie de votre avenir.

Marty, l'avenir n'est pas écrit ! chacun peut changer le sien tu le sais ça. Tout le monde (Marty : Oh c'est pas vrai) a la possibilité de faire ce qu'il veut de son avenir. Je ne vais pas laisser une simple photographie décider de mon destin. Je dois vivre ma vie, en accord avec ce que j'estime être le bon choix, dans mon coeur.

 

Oh, Doc ! vous êtes un scientifique, hein ? alors dites-moi quel est le bon choix à faire, là-dedans ?

 

Tu as raison, Marty.

Ah ! (de soulagement)

 

Tout est en ordre !

Il faut au moins que j'aille lui dire au revoir.

 

Hein ? enfin Doc, réflechissez, qu'est-ce que vous allez lui dire ? Je dois retourner dans le futur ? C'est vrai elle va rien comprendre à tout ça, déjà que moi qui suis dans le coup je comprends pas toujours...

(soupir) Doc, écoutez, on pourrait... oh je sais pas.... on pourrait emmener Clara avec nous ?

Dans le futur ?

Comme tu viens de me le rappeler, je suis un scientifique, je dois me comporter comme tel. Je t'ai exhorté à ne jamais rompre le continuum pour ton profit personnel, c'est valable pour moi aussi.

Nous allons procéder comme prévu, et dès que nous serons rentrés en 1985, nous détruirons cette machine infernale. Les voyages dans le temps, ça fait beaucoup trop souffrir.

 

Toc toc toc toc !

 

C'est Emmett, Clara.

 

Oh ! Emmett ! vous n'entrez pas ?

Non, il vaudrait mieux que... que...

Oh... qu'est-ce qui se passe ?

Je suis venu vous dire au revoir.

 

Au revoir ?

Mais où compter-vous aller ?

Je m'en vais très loin. Et j... j'ai bien peur de ne jamais vous revoir.

Emmett !

Clara, je veux que vous sachiez que je tiens à vous plus que je ne saurais dire, mais je me suis rendu compte que ma place n'est pas ici et qu'il faut que je reparte là d'où je viens.

Et peut-on savoir d'où vous venez ?

Je ne peux pas vous le dire.

Mais alors, où que vous alliez, emmenez-moi avec vous !

C'est impossible ! je voudrais que la vie soit faite autrement mais croyez-moi, quand je vous dis que jamais je ne vous oublierez et que... je vous aime.

Je ne comprends pas ce que vous essayez de me dire.

Clara, je crois qu'aucune explication ne pourrait vous éclairer.

Je vous en prie, Emmett, j'ai le droit de savoir. Si... si vous êtes sincère, si vous m'aimez, vous devez tout me dire.

Bon, d'accord.

J'arrive du futur. Je suis venu dans une machine à voyager dans le temps que j'ai inventée, et demain, je vais être obligé de retourner en l'an 1985.

Oh ! oui Emmett. Je comprends, c'est très clair. Ce qui est clair, c'est que mon intérêt pour les oeuvres de Jules Verne n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Vous avez inventé ces mensonges éhontés à seule fin de profiter de moi.

Oh ! j'ai entendu des énormités dans ma vie, mais que vous ayez cru pouvoir m'entortiller avec ce genre de ficelles, je trouve ça tellement insultant et humiliant !

Tout ce que vous aviez à dire, c'était "je ne vous aime pas et je ne veux plus jamais vous revoir", là au moins vous auriez fait preuve de respect !

Mais ce n'est pas la vérité !

 

On va là ? on va se mettre dans ce petit coin... comme ça on....

 

Emmett ! Qu'est-ce que je te sers ? comme d'habitude ?

Non Chester, j'ai besoin d'un remontant efficace ce soir.

Salsepareille !

Whisky, Chester !

Whisky ? Emmett, tu es sûr, tu te souviens de ce qui t'est arrrivé pour la fête nationale ?

Whisky !

Oh, comme tu veux, je suis pas ton père !

Ce que j'en dis, c'est pour que tu... fasses pas de bêtises.

Laisse la bouteille.

C'est une femme, n'est-ce pas ?

Je le savais. J'ai vu cette expression dans les yeux d'un homme au moins 1000 fois dans tout le pays. Tout ce que je peux vous dire l'ami, c'est : "vous l'oublierez".

Non. Des Clara on en trouve une sur des millions, une sur des milliards, une sur x puissance infini. La femme de mes rêves et je l'ai perdue jusqu'à la fin des temps.

Mouais. Une chose est claire monsieur, il y a d'autres femmes. Si le démarchage de fil de fer barbelé aux quatre coins du pays m'a appris une chose dont je sois sûr, c'est qu'on ne peut jamais savoir de quoi le futur est fait.

Oh, le futur ! Oh, j'en connais un rayon moi sur le futur, hum !

 

Oh la vache, qu'est-ce que j'ai dormi !

 

Hé Doc, quelle heure il est ?

 

Doc ?

 

Debout ! Hé, debout !

J'ai un avorton à descendre !

C'est encore tôt patron, qu'est-ce qui presse ?

J'ai faim.

 

Dans les temps futurs, on aura plus besoin de chevaux. Tout le monde aura des chariots motorisés appelés automobiles.

Ouais, eh ben si tout le monde a une de ces auto... euh je sais pas quoi là, il doit plus y avoir personne qui court ou qui marche !

Bien sûr, on court.... pour se distraire, pour le plaisir.

Courir pour le plaisir, ben ils ont de sacrées façons de rigoler. ha ha ha ha ha !

 

Doc, Doc !

 

Il a bu combien de verres ? (rires)

Pas un. Celui-là c'est le premier et il n'y a pas encore touché. Il fait durer le plaisir !

(rires)

Doc, Doc ! qu'est-ce que vous fabriquez ?

J'ai perdu Clara pour toujours, il n'y a plus rien qui me retienne ici.

Alors vous n'avez qu'à partir avec moi.

Où ?

Retourner vers le futur !

Bien, allez, en route !

Super !

Messieurs, mon ami et moi avons un train à attraper.

 

A la tienne, maréchal-ferrant !

Et au futur !

Amen !

 

Amen !

Emmett, non !

 

Doc, Doc, Doc !

 

Doc ! hé Doc, réveillez-vous, debout Doc !

Combien il en a bu ?

Mais juste un !

Juste un ?

Et pas de blague Doc !

Celui-là, on peut dire qu'il tient pas l'alcool !

Donnez-moi du café, vite, bien noir !

 

Joey, du café !

 

M'dame ?

Le train qui part à 8 heures va jusqu'où ?

Le terminus c'est San Francisco.

 

Un aller simple je vous prie.

 

Ecoute, si tu veux le dessaoûler en moins de deux, fiston, il te faudra une mixture plus raide que du café !

Ah oui et qu'est-ce que vous suggérez ?

 

Joey, une mixture debout-les-morts !

Allez Doc, faites-moi plaisir, avalez !

 

Dans à peu près dix minutes, il sera redevenu aussi sobre qu'un prêtre le jour du seigneur.

 

Dans dix minutes ?

Pourquoi faut-il toujours qu'on ait un timing aussi serré ?

 

Tiens, tu lui bouche le nez avec cette pince à linge et, quand il ouvrira la bouche, tu lui verses tout le verre dans le gosier.

Mais tu lui verses pas à côté !

 

Aahhhhhhhhhhh !

 

Il est encore dans les vapes !

Normal, ça c'était seulement un réflexe. Ca va prendre encore quelques minutes avant que la mixture lui remette la tête en place.

Parfait !

Allez, Doc réveillez-vous. Oh me faites pas ça je vous en prie. Allez debout Doc ! réveillez-vous !

Seamus ?

Je ne m'attendais pas à te voir ici ce matin.

Ouais. Quelque chose en moi me disait de venir. Comme si mon avenir était en jeu.

 

Debout ! Il devrait revenir à lui maintenant, allons !

S'il vous plaît Doc ! faut se grouiller, on n'a plus de temps à perdre, vite, réveillez-vous !

 

T'es là-dedans, Eastwood ?

 

Il est 8 heures. Viens te battre si t'es pas un lâche !

 

Mais il est pas encore 8 heures !

 

Ben à ma montre, oui ! réglons nos comptes une bonne fois pour toutes avorton, ou est-ce que t'as rien dans les tripes ?

 

Ecoute ! ça me dit rien aujourd'hui, je me sens pas trop d'attaque. Alors il va falloir que je déclare forfait !

Forfait, forfait ? quoi ? qu...

Qu'est-ce que ça veut dire ?

Euh, ben, ça veut dire que tu gagnes sans te battre.

Sans tirer de coup de feu ? mais il peut pas faire ça. Hé, tu peux pas faire ça !

Tu sais ce que je pense ? je pense que t'es qu'un pétochard qui a les foies et qui a rien dans le ventre !

Et je te donne jusqu'à dix pour sortir de ton trou et prouver le contraire !

1 !

Doc, oh la vache, Doc me laissez pas en rade dessaoûlez vite !

2 !

Tu ferais mieux d'y aller fiston, j'ai parié 20 dollars en or sur toi, alors me flanque pas dans le jus !

3 !

Dépêchons, vite !

Eh ! j'ai misé 30 dollars en or contre toi, alors me flanque pas dans le jus !

4 !

T'as intérêt à te montrer à la hauteur fiston, parce que si tu refuses d'aller là-bas dehors...

Quoi ?

5 !

 

Si je vais pas dehors, qu'est-ce qui se passera ?

C'est que t'as la trouille !

6 !

 

Et y'aura marqué trouillard sur ton front toute ta vie !

Partout, tout le monde dira que Clint Eastwood est le pétochard qui a le plus les foies de l'Ouest !

 

Euh 7 !

 

Tiens !

 

8 !

 

J'ai déjà un revolver.

 

9 !

 

10 !

 

T'es sourd l'avorton ? J'ai dit que c'était 10, espèce de trouillard lanceur de plat à tarte.

 

C'est un sale con ! Ce que dit Tannen, je m'en fiche, et je me fiche bien de ce que peuvent dire les autres !

 

Oh !

 

Doc, Doc ça va ?

 

Je crois que oui, oh ! quel mal de crâne !

Est-ce qu'ici il y a une porte de derrière ?

Oui, là-bas derrière !

 

Allons-y !

 

Alors tu vas sortir de là ou il faut que je vienne te chercher ?

 

Ce qu'il me manque le plus ici c'est de l'Alkaseltzer !

 

pan, pan !

 

Haut les mains maréchal !

 

Je.. je vous le dis. Jamais je n'avais vu quelqu'un qui ait le coeur aussi brisé que ce pauvre garçon. Et quand il a dit qu'il ignorait comment il pourrait continuer à vivre en sachant la peine qu'il avait causé à cette jeune fille, je vous jure... ça faisait pitié à voir, j'en... j'en avais mal au coeur.

 

Ecoute voir, Eastwood ! J'ai prévu de tuer quelqu'un aujourd'hui et je préfèrerais que ce soit toi, mais si t'as trop la pétoche, je vais me rabattre sur ton ami le ferrailleur là.

Ne t'inquiète pas pour moi Marty, sauve ta peau !

 

T'as une minute pour te décider, tu m'entends l'avorton ? une minute !

 

Je ne croyais pas qu'un chagrin d'amour pourrait briser un homme à ce point. Comment il a dit qu'elle s'appelait ? Cara, Sarah euh...

Clara !

Clara !

Oh !

 

Excusez-moi !

 

M'dame.

 

Mais cet homme était grand, avec un regard de chien battu, de beaux yeux noisette et une longue masse de cheveux argentés ?

Vous connaissez cet homme ?

 

Emmett !

 

La minute est passée !

 

J'espère que t'as fait ta prière maréchal-ferrant.

Je suis là tannen !

 

Dégaine !

 

Non !

 

(il détache son ceinturon et le laisse tomber au sol)

 

Je croyais qu'on pouvait régler ça en hommes Tannen.

T'as mal cru pied-tendre !

 

PAN !

 

Ha ha ha ha ha ha !

 

Merci.

 

Haaaaaaa !

 

(rires)

 

Ha !

Ha !

 

Tu sais ce que je crois ?

Non.

Que le patron va aller en taule.

 

Sortez-le moi de cette merde !

Attrapez-les !

 

Buford Tannen, au nom de la loi je vous arrête pour l'attaque de la diligence de Pine City, vous avez quelque chose à dire ?

 

Je déteste le fumier.

 

Regarde !

 

Oui !

Oui !

 

Le train !

On peut encore l'avoir !

 

Va falloir qu'on le rattrape au Canyon du pendu !

 

hé, hé monsieur, monsieur Eastwood ! Votre revolver, monsieur.

Merci fiston.

 

Seamus ! Il vaut 12 dollars et il n'a jamais servi !

Je vais le changer pour un nouveau chapeau.

 

Si tu veux. Et prend bien soin du bébé !

 

Compte sur moi !

 

Emmett ! Emmett !

Emmett !

 

La machine à voyager dans le temps !

 

Viens là Marty !

Oui, oui me serrer de près

Donne-moi ta main !

 

Dépêche-toi de partir !

 

Ca y est ? en avant !

 

Foulards en place !

 

Haut les mains !

 

C'est un Hold-up ?

 

Non, c'est une expérience scientifique. Arrêtez le train à la hauteur du prochain aiguillage !

 

Doc !

 

Détachez les wagons du tender !

 

J'ai voulu faire ça toute ma vie !

 

Qu'est-ce que c'est ces machins ?

 

Des bûches compactes de ma fabrication. Du bois compressé, additionné d'anthracite en poudre et traité pour brûler plus longtemps.

Je les utilise dans ma forge pour éviter d'alimenter le feu.

Ces trois bûches s'enflamerons successivement dans le foyer, augmentant la température de la chaudière, ça fera grimper la pression et le train prendra de la vitesse.

 

Paré pour le départ ?

 

Emmett !

 

Marty, les circuits temporels sont branchés ?

Circuits branchés.

Programme l'heure d'arrivée ! 27 octobre 1985 à 11 heures.

Programmé. Notre vitesse est stationnaire à 25 miles à l'heure Doc.

Je mets les bûches compactes.

 

Marty, le nouveau cadran de tableau de bord te donne la température de la chaudière. Les plages colorées t'indiquent la mise à feu de chaque bûche : vert, jaune et rouge. Chaque déflagration sera accompagnée d'une brusque poussée d'accélération. Espérons que nous atteindrons les 88 miles avant que l'aiguille ne dépasse les 2000 !

Pourquoi ? qu'est-ce qu'il arrive si l'on dépasse les 2000 degrés ?

La chaudière explose !

 

Parfait !

 

On a dépassé les 35 !

D'accord, marty, je te rejoins à bord.

 

Emmett, Emmett !

Allons, vite, vite !

 

Accrochez-vous aux branches, Doc, la bûche jaune va éclater !

 

Oh ! Zut alors !

 

On vient de dépasser le 40 !

 

Emmett, Em-mett ! Emmett !

 

On a dépassé le 45, grouillez-vous !

 

50 !

 

Tchou ! tchou !

 

Emmett !

 

Clara !!!

 

Je vous aime !

Doc, Doc, qu'est-ce qui se passe ?

 

C'est Clara ! Elle est dans le train !

Elle est dans la cabine, je retourne la chercher !

 

L'éolienne !

Doc ! L'éolienne ! on va à plus de 50, vous n'avez pas le temps !

Alors il faudra qu'on l'emmène avec nous. Continue à me donner la vitesse.

 

Clara, cramponnez-vous et venez me rejoindre !

 

Je ne sais pas si je pourrai.

 

Si ! vous pourrez ! Ne regardez surtout pas en bas !

C'est ça !

 

60 miles à l'heure Doc !

Vous vous en sortez bien ! Pas de geste brusque.

 

Venez, vous y êtes presque.

 

Je n'y arrive pas, j'ai peur !

70 !

 

Ne vous arrêtez pas, Clara !

Allez ! continuez, c'est très bien comme ça ! allez !

 

doucement, doucement ! Ne regardez pas en bas, comme ça, c'est bien !

 

Doc, la bûche rouge est sur le point d'éclater !

 

Ah !

Clara !

 

Emmett! ah ! ah !

 

Essayez Clara !

Je n'y arrive pas !

 

Doc, je vais vous envoyer l'hoverboard !

 

Marty, attention !

 

Ahhh !

 

Ahh ! ahhh ! Emmett, au secours !

 

Tenez bon !

Doc, vous êtes prêt ? attrapez-le !

 

Oui ! oui !

 

Emmett !

 

Tenez bon !

 

Je n'en peux plus !

 

Oui !

 

Oh la vache !

 

 

Voilà, Doc, elle est détruite, c'est ce que vous vouliez.

 

Eh banane ! t'approche pas de....

Hé, fais gaffe

Marty ! je t'avais pas reconnu avec

Ben, je passe la seconde couche tu vois.

 

Tu vas jouer au cow-boy ?

 

on va être en retard pour le brunch !

Voilà, Dave, nous arrivons.

Dépâchons-nous, papa, ils ne vont pas nous garder notre table toute la journée.

Mais je trouve pas mes lunettes, Lorraine, tu as vu mes autres lunettes ?

Dans ton blouson en daim, mon chéri.

Marty ! que se passe-t-il, je te croyais au bord du lac.

Et tu vas camper avec ça sur le dos ?

Dieu merci vous êtes tous retourné comme avant.

Hé Marty, qu'est-ce que tu nous joues là, Clint Eastwood ?

Ha ha ha !

Euh... oui. Il faut que j'aille chercher Jennifer.

 

Il est génial ce chapeau Marty.

 

Merci Biff.

 

Jennifer !

Jen ?

Jennifer !

 

Marty ! Marty !

Oh ! J'ai fait un affreux cauchemar.

Tu sais, mon cauchemar, ça avait l'air tellement vrai !

Ca se passait dans le futur. Notre futur à tous les deux. Tu te faisais virer du travail !

Quoi, comment ça je me faisais virer ?

HillDale.... HILLDALE ! c'est là qu'on habite !

Heu, enfin.... heu, c'est là qu'on va habiter.... un beau jour !

Marty, c'était seulement un rêve ? n'est-ce pas ?

 

Hé ! Super M. Qu'est-ce que tu glandes, McFly ?

Salut Needles.

 

Génial, ta caisse espèce de salaud, fais-nous voir ce qu'elle a dans le ventre !

Quand le feu passe au vert.

Non merci.

mais qu'est-ce qui se passe ? t'as les jetons ? t'es une poule mouillée ?

Marty non !

Cramponne-toi Jennifer !

Tomahawk !

Taïaut !

Ah !

Tu l'as fait exprès ?

Tu me crois pas assez bête pour faire la course avec ce taré ?

 

La vache ! J'aurais percuté la Rolls Royce !

Tu vois cest écrit : "vous êtes viré"

 

Ca s'est effacé !

 

Tu as raison, il ne reste pas grand-chose.

 

Doc ne reviendra plus jamais.

 

Tu peux pas savoir comme il va me manquer.

 

ding ding ding ding

 

Mais qu'est-ce que c'....

Doc ?

Marty !

Doc, Doc !

Marty ! ca marche à la vapeur !

 

Je te présente ma petite famille.

Clara que tu connais.

Bonjour Marty.

Les héritiers Brown : Jules et Verne.

Les garçons, voilà Marty et Jennifer !

 

Doc, je croyais ne plus jamais vous revoir.

Un vrai savant a plus d'un tour dans son sac. Après tout il fallait que je revienne chercher Einstein, et puis, je ne voulais pas que tu te fasses de soucis pour moi.

Oh ! je t'ai rapporté un petit souvenir.

C'est super Doc ! Merci.

Docteur Brown ! j'ai rapporté cette feuille de mon voyage dans le futur et... le texte s'est effacé !

Bien sûr qu'il s'est effacé !

Mais qu'est-ce que ça veut dire ?

Ca veut dire que le futur n'est jamais écrit à l'avance, pour personne ! Votre futur sera exactement ce que vous en ferez, alors faites qu'il soit beau pour chacun de vous !

 

On fera le nécessaire.

 

Attention au départ !

Les garçons, attachez vos ceintures !

 

Hé, Doc ! vous allez où maintenant, vous retournez vers le futur ?

Non, j'y suis déjà allé.