Retour vers le futur II

Marty : Ah !
Jennifer : Vous m'emmenez en balade monsieur ?
Marty : Jennifer !
Marty : Comme je suis content de te revoir !
Laisse-moi te regarder.
Jennifer : Marty ! On dirait que tu ne m'as pas vu depuis une semaine.
Marty : Mais c'est vrai.
Jennifer : Ça va ? Est-ce que tout va bien ?
Marty : Oh oui !
Tu parles si ça va !
Doc : Marty !
Doc : Il faut que tu repartes avec moi !
Marty : Où ça ?
Doc (retirant ses lunettes) : Mais vers le futur.
Marty : Eh une minute Doc ! Qu'est-ce que vous faites ?
Doc : Je fais le plein.
Doc : Allez ! Allez ! Monte ! Mais qu'est-ce que tu attends ?
Marty : Ah ! Non, non, non, non, non, Doc ! Je viens d'arriver. Jennifer est là, et on va faire un tour dans le 4x4.
Doc : Eh bien, tu n'as qu'à l'emmener ! Ça la concerne elle aussi.
Marty : Eh ! Pas si vite ! Mais, de quoi vous parlez ?
Qu'est-ce qui nous arrive dans le futur ? On va devenir des vieux cons ou quelque chose comme ça ?
Doc : ... non, non, non, non, non, Marty !
Jennifer et toi vous êtes des gens très bien. Il s'agit de vos enfants.
Il faut qu'on fasse quelque chose pour vos enfants.
Marty : Eh, Doc, reculez, la route est trop courte pour atteindre 88 miles à l'heure !
Doc : La route ? Là où l'on va on n'a pas besoin de route.
Biff : Marty ! t'as vu Marty ! Marty euh... Je voulais te faire voir les pochettes que j'ai fait faire pour mon service d'entretien carrosserie.
Une DeLorean volante ?
Mais qu'est-ce que c'est que ces salades ?

Marty : Merde, c'était quoi ça ?
Doc : Un taxi !
Marty : Comment ça un taxi enfin je croyais qu'on volait ?
Doc : Précisément !
Marty : Doc vous allez nous dire ce qui se passe hein ? On est où là ? et on est quand ?
Doc : Nous amorçons notre descente vers Hill Valley en Californie. Il est 4h29 de l'après-midi. Nous sommes au mois d'octobre le mercredi 21 octobre de l'an 2015.
Marty : On est en 2015 ? Vous voulez dire qu'on est dans le futur ?
Jennifer : Le futur ? Mais de quoi tu parles, comment veux-tu qu'on soit dans le futur ?
Marty : Euh Jennifer hum... Voyons, comment te dire ça, tu es... dans une machine à voyager dans le temps !
Jennifer : Et nous sommes en l'an 2015 ?
Doc : Le 21 octobre 2015
Jennifer : Mais, alors c'était pas une plaisanterie ! Marty ça veut dire qu'on va voir notre avenir ! Doc, vous disiez qu'on était mariés c'est ça ?
Doc : Euh... oui...
Jennifer : C'était un beau mariage ? Marty, on va pouvoir assister à notre mariage !
Marty : Ouah...
Jennifer : Je vais voir ma robe de mariée
Marty : Ouah !
Jennifer : Oh je me demande où on habite c'est sûrement une grande maison avec des tas d'enfants... Combien d'enfants... ?
Marty : Doc, Doc ! qu'est ce que vous faites ?
Doc : Ne t'inquiète pas, ce n'est qu'on somno-inducteur par projection d'ondes alpha. Elle commençait à poser trop de questions et il n'est jamais bon d'en savoir trop sur son avenir. Quand elle se réveillera, elle croira qu'elle a rêvé !
Marty : Alors pourquoi vous l'avez emmenée ?
Doc : Elle avait vu la machine ! Je ne pouvais pas la laisser là-bas en possession de cette information ! Ne t'en fais pas, elle n'est pas essentielle à mon plan.
Marty : C'est vous le doc, Doc.
Doc : Voilà notre sortie.
Doc : D'abord, tu sors de la voiture et tu te changes
Marty : Maintenant ? Mais il pleut à verse !
Doc : Oh ! Plus que 5 petites secondes.
Au tic-tac près ! Sidérant, tout simplement sidérant ! Si seulement la poste était aussi fiable que les prévisions météo...
Tu excuseras ce déguisement, mais j'ai eu peur que tu ne me reconnaisses pas. Je suis allé dans une clinique de rajeunissement et ils m'ont fait une révision complète. Ils ont enlevé quelques rides, implanté des cheveux, ils ont changé mon sang et ils m'ont ajouté 30 ou 40 ans d'espérance de vie... et ils m'ont changé l'intestin et la rate !
Qu'est-ce que tu en dis ?
Marty : C'est vachement réussi...
Doc : Mmm !
Marty : Le futur... C'est pas croyable !
Il faut que j'aille jeter un coup d'oeil.
Doc : Chaque chose en son temps Marty, nous avons un horaire très chargé.
Marty : Mais... parlez-moi de mon avenir, je sais que je fais un malheur mais je deviens quoi, une rockstar pleine aux as ?
Doc : Fais-moi plaisir, moins on en sait sur son propre destin mieux ça vaut.
Marty : Oui, oui, oui bien sûr ! Euh, je deviens riche quand même ?
Doc : S'il te plaît Marty, enlève ta chemise.
Mets ce blouson et ces chaussures.
Nous avons une mission à accomplir !
Oh ! Pas une seconde de retard sur l'horaire.
Marty : Laçage automatique, ouah !
C'est pas du tout ma taille !
Voix synthétique émanant du blouson : Retouches faites
Doc : Retourne tes poches de pantalon. Dans le futur, tous les jeunes portent leur pantalon à l'envers. La casquette, fais voir ? Parfait, tu es le portrait craché de ton futur fils.
Marty : Quoi ?
Doc : Aide-moi à porter Jennifer par ici !
Marty : Bon alors qu'est-ce qu'on fait ?
Doc : Prends-la par les pieds.
Marty : Oui.
Bon, et maintenant ?
Doc : Dans exactement 2 minutes, tu vas au coin de la rue, au Café 80's.
Marty : Ho ! Le Café 80's ?
Doc : Oh, c'est une espace de bar rétro mais c'est raté.
Tu entres et tu commandes un Pepsi. Voilà 50 dollars. Ensuite tu attends un type qui s'appelle Griff.
Marty : D'accord, Griff.
Doc : C'est ça, il va te demander ta réponse pour ce soir, si tu es sur le coup ou non. Dis-lui que ta réponse est non ! Quoi qu'il puisse dire ou quoi qu'il arrive, tu dis non, ça ne t'intéresse pas...
Marty : D'accord...
Doc : Après tu t'en vas, tu reviens ici et tu m'attends.
N'adresse la parole à personne, ne touche à rien, ne fais rien d'autre que ce que j'ai dit. Évite tout contact avec qui que ce soit et essaie de ne pas regarder autour de toi.
Marty : J'y comprends rien... je, je, je croyais qu'on était venus ici à cause de mes enfants.
Doc : Regarde ce qui arrive à ton fils !
Marty : Mon fils ? Oh c'est fou ce qu'il me ressemble.
Dans les deux heures qui ont suivi son arrestation, Martin McFly Junior a été jugé, reconnu coupable et condamné à 15 ans de prison ferme !? Tout ça en deux heures ??
Doc : Le système judiciaire est très performant depuis qu'on a supprimé les avocats.
Marty : Alors ça c'est fort...
Doc : Oh ! et ça ne s'arrête pas là, la semaine prochaine ta fille va essayer de le faire évader et elle écope de vingt ans de taule !
Marty : Ma... Comment ça ma fille ? j'ai une fille moi ?
Doc : Je t'explique : ce premier événement déclenche une réaction en chaîne qui aboutit à la destruction totale de ta famille.
Marty : Oh ! Hé, Doc ! la date... C'est le journal de demain vous avez vu ?
Doc : Précisément ! Je suis déjà allé plus loin dans le temps pour savoir ce qui se passait. Tous vos malheurs découlent de ce seul événement. C'est pour ça que nous sommes là, pour empêcher cet incident de se produire !
Diable ! Je suis en retard !
Marty : Attendez ! Où vous allez ?
Doc : Je vais intercepter le vrai Marty Junior. Toi tu prends sa place, au coin de la rue le Café 80's, un type nommé Griff. Tu lui dis non !
Marty : Doc, mais qu'est-ce qu'on fait de Jennifer, on va quand même pas la laisser là.
Doc : Ne t'inquiète pas, elle ne risque rien. C'est l'affaire de quelques minutes.
Oh ! Hé, Marty ! Fais attention à ce Griff. Il est légèrement court-circuité des implants bioniques.
Marty : Le futur...
Voix digitale : Bienvenue chez Texaco. Ayez une confiance dans les stations à l'étoile. Niveau d'huile. Contrôle du train d'atterrissage.

Marty : Aaaaaaah !
Le requin a toujours l'air aussi faux.

Goldie Wilson III : Salut les amis ! Ici Goldie Wilson III, spécialiste de la conversion de votre véhicule en aéroglisseur. Quand mon grand-père était maire de Hill Valley, l'engorgement du trafic urbain lui donnait des cheveux blancs. Mais aujourd'hui, dites adieu aux embouteillages, grâce au système aéroglisseur, je transforme votre vieille routarde en voiture cosmique, et pour seulement 39999 dollars et 95 cents. Faites un saut, venez me voir ! Goldie Wilson III, je vous attends dans un de nos 29 centres. Et rappelez-vous, on n'est j'amais aussi bien qu'au volant d'une volante !

Avatar de Michael Jackson : …d'abord une salade de fruits composée d'oranges, de pamplemousses, de bananes, le tout nappé de crème fouettée ou de yaourt. Si vous préférez manger tex-mex, je vous recommande la bamba vegeta tortilla pizza, assaisonnée de salsa pimentée, avec de l'avocat, du coriandre, mélangé avec les haricots de votre choix, du canard, du boeuf ou du porc.
Client : garçon !
Avatar de Michael Jackson : Vous aimez les légumes ? goutez la salade de salsifis Springsteen !

Avatar de Ronald Reagan : Bienvenue au Café 80's où le soleil se lève toujours sur l'Amérique, même l'après-midi-di-di !
Comme plat du jour, des nems farcis à la texane, avec une sauce hollandaise.

Avatar de l'Ayatollah Khomeini : Je vous ordonne de commander la formule otage
Avatar de Ronald Reagan : Pourquoi tu vas pas embê-bê-ter Gorbatchev pour changer-ger-ger-ger-ger
Avatar de l'Ayatollah Khomeini : Je vous ordonne de commander la formule otage
Avatar de Ronald Reagan : Pourquoi tu vas pas embêter Gorbatchev pour changer-ger-ger-ger-ger
Avatar de l'Ayatollah Khomeini : Je vous ordonne de commander la formule otage
...commander la formule otage

Marty : Hé, hé, hé, hé ! On se calme là les petits gars ! Tout ce que je veux, c'est un Pepsi !

Vieux Biff : Hé ! McFly !
Ah oui, ta tête me dit quelque chose ! T'es le fils de Marty McFly, c'est ça !
Marty : Biff ?
Vieux Biff : Tu es Marty Junior ! T'as pas de bol, ça doit pas être marrant de porter le même nom que cette espèce de banane.
Marty : Quoi ? Mais qu'est-ce que vous voulez dire par là ?
Biff : Allô ! Y a quelqu'un au bout du fil ? Réfléchis, McFly, réfléchis ! Je te parle de ton paternel, monsieur le raté !
Marty : Raté ?
Biff : T'es sourd ou quoi ? Raté avec un R majuscule.
Marty : Écoutez là, ça tombe mal, justement George McFly n'est plus du tout un raté !
Biff : Mais je suis pas en train de te parler de George McFly abruti, je te parle de son gosse ! de ton père ! Marty McFly Senior ! L'homme qui avait tout pour réussir sa vie et qui s'est fait un malin plaisir de tout foutre en l'air.
Marty : J'ai fait ça ? Enfin je veux dire... Il a fait ça ?
Griff : Dis-donc, pépé, je croyais t'avoir dit deux couches de polish sur ma voiture, une c'est pas assez !
Biff : Hem, la deuxième couche je l'ai passée la semaine dernière !
Griff : Ah ouais, t'es sûr que t'avais les yeux en face des trous ?
Marty : Vous seriez pas parents ?
Biff : Allô !
Marty : Ah !
Biff : Allô ! Y a quelqu'un au bout du fil ? Tu crois que Griff m'a appelé pépé pour te faire parler ?
Marty : C'est lui Griff ?
Griff : Pépé !! Tu crois que je te paie pour regarder les mouches ?
Biff : Hé, petit ! Tu donneras le bonjour à ta grand-mère de ma part.
Griff : Tu t'amènes pépé ?
Biff : Oh ! ça va !
Griff : Hé, McFly ! Que j'aie pas à te chercher, t'es le suivant sur la liste.
Enfant 1 : C'est un jeu vidéo !
Enfant 2 : J'ai réussi à l'allumer !
Enfant 1 : Mon père m'a parlé de ce truc-là.
Marty : Ça alors ! Wild Gunman !
Enfant 2 : Comment on y joue ?
Marty : Je vais vous montrer.
Je suis un super crac à ce jeu moi !
Enfant 1 : Faut se servir de ses mains ?
Enfant 2 : C'est fait pour les bébés ! C'est un jouet !
Enfant 1 : Oh !
Enfant 2 : T'as vu ça ? C'était nul ce jeu vidéo...
Marty : Un jouet pour bébés ?
Marty Junior : Un Pepsi parfait !
Marty : Oh la vache !
Marty Junior : Pepsi !
Salut !
Griff : Hé, McFly !
Je croyais t'avoir dit de rester là ?
Marty Junior : Griff ! Les mecs ! Comment ça va ?
Griff : McFly !
Marty Junior : Ouais ?
Griff : McFly !
Marty Junior : Quoi ?
Griff : Tes velcros sont défaits !
Alors, McFly, on peut savoir quelle décision t'as prise en ce qui concerne le plan de ce soir ?
Marty Junior : Euh, ouais Griff, justement j'y ai réfléchi, je suis pas trop sûr parce que... ça va sûrement être un peu dangereux tu vois...
Spike : Alors, qu'est-ce qui se passe McFly ? Y a quoi là-dedans, du silicone ?
Marty Junior : Ouuuuuuaaah !
Griff : Qu'est-ce qu'il y a ? T'as peur ?
Marty Junior : Oh non !
Marty : Mais c'est une vraie poule mouillée !
Griff : C'est quoi ta réponse, McFly ? Tu dis oui ou tu dis non ?
Marty Junior : Je vais... il faut d'abord... je, je, je suis pas encore tout-à-fait sûr tu vois parce que je crois que je devrais en discuter avec mon père.
Griff et les autres : Ton père ?
Griff : Mauvaise réponse, McFly !
Data : T'as perdu !
Marty Junior : Aaaaaaaaaaah !
D'accord Griff, je ferai... je ferai tout ce que tu me diras de faire.
Marty : Tu restes allongé et tu la fermes !
Griff : Continuez de pédaler vous deux !
Alors, t'as trouvé la bonne réponse ?
Tiens, et depuis quand tu joues les malabars quand on te tape ?
Marty : La réponse est non Griff.
Griff : Non ?
Marty : Mais t'es dur de la feuille en plus d'être bouché ? J'ai dit non !
Griff : Qu'est-ce qui te prend McFly ? Mauviette !
Voix digitale : Mauviette !
Marty : De quoi tu m'as traité, Griff ?
Griff : Je t'ai traité de...
Griff en même temps que la voix digitale : Mauviette !
Marty : Personne... ne me traite... de mauviette.
Griff : Ah, c'est comme ça, merdeux !
Marty : Oh, regarde !

Marty : hé, hé, hé, hé ! hé, hé, hé, hé, attendez ! attendez ! petite !
Hop là ! écoute, tu me prêtes ton... Hoverboard ?
Griff : Mais où il est ?
Marty : Tiens.
Whitey : Là !
Data : Il a un Hoverboard !
Spike : Tous sur McFly !
Marty : Aaaaaah !
Whitey : Chope-le !
Data : Le voilà !
Spike : C'est bon il est là !
Hé, revenez !
Biff : J'ai l'impression que j'ai déjà vu ça quelque part.
Griff : mmhf !
Passants : ... il est fou !
Marty : Aaaah !
Data : Hé, McFly, t'es complètement shocko ! Ça marche pas sur l'eau, c'est pas pour le surf.
Whitey : Va te faire remettre les turbos à neuf !
Ensemble : Ha ! ha ! ha ! ha ! ha
Griff : On raccorde !
Batteur, à la frappe !
Marty : Oh, bah merde !
Biff : Tous des bananes ! pff !
Voix digitale : Option séchage... Séchage en cours... Votre blouson est sec maintenant.
Marty : Oh, tiens je te la rends. Merci !
Petite fille : Je vous en fais cadeau. J'ai un Pit-Bull maintenant.
Petite fille 2 : Tu viens on y va ?
Terry : Sauvez l'horloge !
Hé, petit ! Digite-moi 100 billets pour sauver l'horloge de l'hôtel de ville.
Marty : euh, désolé.
Terry : Mais enfin, c'est un monument historique !
Marty : J'ai pas le temps, on verra ça une autre fois.
Terry : La foudre s'est abattue sur cette horloge il y a 60 ans.
Marty : Quoi, les Cubs gagnent le championnat de baseball ? Mais ils sont nuls !
Contre Miami ? Ils ont une équipe à Miami ?
Terry : Ouais, incroyable, hein ! Qui s'en serait douté ? Ils avaient une chance sur cent. Tu imagines si je pouvais revenir au début de la saison, je parierais un gros paquet sur les Cubs.
Marty : Non, ce que je voulais dire c'est que Mi...
Qu'est-ce que vous venez de dire là ?
Terry : J'ai dit que si je pouvais revenir au début de la saison, je parierais un gros paquet sur les Cubs.
Vendeuse : Ah, oui, celui-ci a une particularité intéressante, ce qu'on appelait une jaquette. On en mettait sur les livres pour les protéger de la poussière, naturellement avant qu'on invente le papier auto-dépoussiérant.
Marty : Ah ah !
Vendeuse : Ah ! Et si vous vous intéressez à la poussière, nous avons cet objet très pittoresque des années 80 : l'aspirateur sans fil.
Marty : Avec ça je peux pas perdre.
Doc : Marty ! Par ici !
Marty : Oh, Doc ! Ça va ?
Doc : Bouge pas, je vais me garer par là.
Marty : OK
Pile à l'heure !
Biff : Ha ! Une DeLorean volante. Ha ! La dernière fois que j'en ai vu, c'était... Il y a 30 ans.
Marty Junior : Excusez-moi, pardon.
Hé, hé ! Je traverse ! Je peux traverser oui !
Marty : Mais qui je vois là
Biff : Mais, tonnerre
Marty Junior : Ça va pas, si t'es barbituré ! Clonard complètement irradié !
Biff : Deux fois le même ?
Doc : Je l'avais mis en hibernation dans un chenil galactique. Il ne s'est même pas aperçu que j'étais parti.
Marty ! Par tous les pépins de la pomme de Newton, qu'est-ce qui s'est passé ici ?
Marty : Ah, oui ! Faut que je vous dise. Mon fils a débarqué dans le bar, c'était la panique totale.
Doc : Ton fils ?
Nom de Zeus ! Le somno-inducteur, c'est bien ce que je craignais. Comme je m'en suis servi pour Jennifer il n'était plus assez puissant pour endormir ton fils une heure entière. Diable !
Marty : Faites voir ?
Doc, doc, doc ! Regardez ça ! Le titre change.

Police : Tenez-le !
Griff : Lâchez-moi ! C'est un coup monté je vous dis !

Doc : Et oui, bien entendu ! Comme ta présence a entraîné cet accident de Hoverboard, c'est Griff qui va en prison maintenant ! Donc ton fils n'ira pas avec lui ce soir et ce vol a main armée n'aura jamais lieu ! Par conséquent, l'histoire, je veux dire l'histoire future, a été modifiée et en voici la preuve. Marty, nous avons réussi. Pas comme je l'avais prévu mais qu'importe. On va chercher Jennifer et on rentre !
Marty (à Einstein) : T'en fais pas, tout va bien !
Doc : Qu'est-ce que c'est que ça ?
Marty : Heu, c'est rien, un souvenir pour...
Doc : Cinquante ans de sport : tous les résultats. Ce n'est pas le genre de choses qu'on lit pour se détendre.
Marty : Mais enfin, Doc, y a pas de mal à rapporter un peu de documentation sur le futur. On pourrait peut-être faire un loto sportif ?
Doc : Marty ! Je n'ai pas inventé la machine à voyager dans le temps dans un but lucratif. Mon but, c'est d'élargir notre perception de l'humanité, d'où nous venons, où nous allons, les soubresauts et les péripéties, les périls et les promesses, peut-être même trouver une réponse à cette éternelle question : pourquoi ?
Marty : Oh ! Doc, je vous dis pas le contraire, mais ça mettrait un peu de beurre dans les épinards.
Doc : Je vais immédiatement jeter ça à la poubelle.
Nom de Zeus !

Police : McFly, née Jennifer Jane Parker, 3793 allée des chênes à Hilldale. Âge : 47 ans.
Police 2 : 47 ans ? Il est vachement réussi son lifting !

Marty : Mais qu'est-ce qu'elles lui font, Doc ?
Doc : Elles prennent ses empreintes pour contrôler son identité. Comme les empreintes ne changent jamais, elles en déduisent qu'elle est la Jennifer du futur.
Marty : Il faut les empêcher de l'emmener.
Doc : Et qu'est-ce qu'on va leur dire ? Qu'on voyage à travers le temps ? Elles nous feraient enfermer.

Police 1 : Son casier est vierge, on l'a ramène chez elle.
Police 2 : Chez elle, à Hilldale ? Le temps qu'on y arrive il fera nuit.
Police 1 : C'est la loi...

Doc : Oui, elles la ramènent à son domicile, à ton futur domicile. Sur ces entrefaites, on arrive, on la récupère et on repart en 1985.
Marty : Vous voulez dire que je vais voir où j'habite ? Je vais me voir en père de famille ?
Doc : Non, non, Marty ! Cela pourrait créer un... Oh ! Nom de Zeus !
Il se pourrait que Jennifer entre en contact avec son soi futur. Les conséquences en seraient catastrophiques !
Marty : Doc, que voulez-vous dire ?
Doc : J'entrevois deux possibilités. Primo : se trouver nez à nez avec elle-même plus vieille de trente ans la traumatiserait et elle tomberait dans les pommes. Secundo : cette rencontre créerait un paradoxe temporel dont l'issue engendrerait une réaction en chaîne qui pourrait déchirer le tissu même du continuum espace-temps, provoquant la destruction totale de l'univers !
Marty : Oh !
Doc : Hypothèse la plus pessimiste je te l'accorde. Le cataclysme pourrait être plus localisé et affecter uniquement notre galaxie.
Marty : Oh, je suis presque rassuré.
Doc : En route ! J'espère qu'on va la trouver avant qu'elle ne se trouve elle-même.
Oh, il y a des bouchons sur le stratosphérique. Ça va nous prendre des heures pour y aller.
Et ça, ça reste ici. Je n'ai pas inventé la machine à voyager dans le temps pour gagner aux jeux, je l'ai inventée pour voyager dans le temps !
Marty : Oui ! oui, oui... non... Je... je sais, je sais, Doc.
Biff : Alors comme ça, Doc Brown a inventé une machine à voyager dans le temps.

Radio : On signale un bouchon à l'entrée du Cosmique 327. Évitez...
Policière : Hilldale ! C'est devenu une bidonzone infestée de crackés, de lobotomes et de tronçonnards.
Policière 2 : Ouais, la seule solution, ce serait de tout raser.
Voix digitale : Bienvenue, Jennifer !
Policière : Ça va ?
Jennifer : Ouais.
Policière : Qu'est-ce que vous tenez comme barbiture ! Mais je crois que vous pouvez marcher.
Policière 2 : Vous devriez reprogrammer votre installation, c'est dangereux d'entrer sans lumière.
Jennifer : Lumière ?
Policière : Bon, maintenant il faut vous reposer. Tout ira bien.
Et dans le futur, soyez prudente !
Jennifer : Le futur ?
Policière : Bonne soirée, Madame McFly !
Voix venant de l'écran : De merveilleux panoramas 24 heures sur 24. Vous êtes sur Antenne paysage.
Jennifer : Je suis dans le futur ?
J'ai fait un mariage minable !?
Marlene : Maman ! maman c'est toi ?
Jennifer : Faut que je sorte d'ici !
Marlene : Maman !
Maman ! maman, c'est toi ? oh...
Mamie Lorraine !
Lorraine : Ma chérie !
Les deux ensemble : Ça va ?
Marlene : Mais qu'est-ce qui est arrivé à papy ?
Lorraine : Oh, n'en parle pas, il s'est encore fait un tour de rein.
George : Comment va la petite biquette à papy ?
Marlene : Comment tu t'es fait ça ?
Comment il s'est fait ça ?
George : En jouant au golf hier. Oh !
Lorraine : Tes parents sont rentrés ? J'ai apporté de la pizza pour tout le monde.
Marlene : Oh, mais qui est-ce qui va manger tout ça ?
George : Bah, moi !
Doc : C'est complètement embouteillé. Jennifer, enfin celle du futur, rentre toujours vers cette heure-ci. Pourvu qu'on arrive à temps !
Marty : Quoi ? y'a quelque chose qui va pas, Doc ?
Doc : J'ai cru apercevoir un taxi, dans le moniteur arrière. J'ai eu peur qu'on ne soit pris en filature. Bizarre...
Lorraine : C'est invraisemblable ! Cette fenêtre est encore cassée.
Marlene : Le réparateur de Storécran a traité papa de mauviette. Papa l'a flanqué à la porte, et maintenant on ne trouve plus personne pour l'arranger.
Lorraine : Regarde-moi ce truc là, ça tient parce que c'est la mode.
Marlene, le plus gros problème de ton père, c'est qu'il perd tout contrôle de lui-même chaque fois que quelqu'un le traite de mauviette. Combien de fois on l'a entendu, hein George ?
Lorraine et George de concert : "Je ne laisse personne me traiter de mauviette".
George : C'est vrai ça. Je vais pas te contredire.
Lorraine : Il y a 30 ans, ton père a voulu prouver qu'il était pas une mauviette, et ça s'est terminé par un accident de la route.
Marlene : Tu veux dire avec la Rolls !
Jennifer : Un accident de la route ?
Doc : Allez, viens Einstein ! On va chercher Jennifer !
Marty : Ça, ça m'en bouche un coin ! J'habite à Hilldale, c'est génial ! La classe McFly !
Doc : Marty, reste ici ! Change-toi. Si j'ai besoin de toi, je crierai.
Marty : Doc, je voudrais voir comment c'est chez moi !
Doc : Non, on ne peut pas risquer que tu te trouves nez à nez avec ton toi futur.
Viens, Einstein, dépêchons-nous ! viens ! Allez !
Marty : Hilldale ! ha ! Ça, ça m'éclate !
Voix digitale : 1-7-4-virgule-5-0
Chauffeur de taxi : Ça fait 174 dollars 50.
Biff : Tenez !
Chauffeur de taxi : à votre place, je ferais gaffe, c'est un vrai coupe-gorge.
Biff : Donnez-moi ma fiche !
Le perroquet : Bonjour ! bonjour ! Et le pourboire ! Ha, ha, ha, ha, ha, ha !
Lorraine : Cet accident a déclenché une réaction en chaîne qui a fini par fiche en l'air tout la vie de ce pauvre Marty. S'il n'y avait pas eu cet accident, tout aurait été différent. Le conducteur de la Rolls n'aurait pas porté plainte, Marty ne se serait pas cassé la main et il n'aurait jamais abandonné la musique. Il n'aurait pas passé le reste e sa vie à s'apitoyer sur son sort.
Marty Junior : Salut maman ! Ton pantalon, super !
Lorraine (continuant) : Je crois que la vraie raison pour laquelle ta mère l'a épousé, c'est que, au fond...
Jennifer : Maman !?
Lorraine (continuant) : ...elle le plaignait ! Elle est tellement adorable !
Marty Junior : Canal culture, non !
Lorraine (continuant) : ...elle méritait mieux...
Marty Junior : Je veux les chaînes 18, 24, 63, 109, 87 et la météo.
Voix provenant de la télé : ...vous êtes sur Canal météo...
...Mesdames, maintenant celles qui sont plates...
...Donnez-moi de l'argent, de l'argent ! je veux de l'argent ! ...
... Une équipe de chirurgiens plastiques conventionnés spécialistes des implants, docteur Adley et associés...
Voix digitale : Bienvenue, Marty !
Marty : Hé, ho ! papa est rentré ! papa est à la maison ! papa est là !
Voix digitale : Seigneur de ce château...
Marty : Hé, ho !
Voix digitale : ...roi de ce domaine !
Marty : Hé, ho ?
Qu'est-ce qu'ils ont encore fichu ?
Voix digitale : Mode lithium. Merci !
Marty : Voilà ! Ça c'est mieux.
Ils font que des bêtises.
Salut fiston ! Tu regardes un peu la télé pour changer ?

Marty Junior : Pizza ! J'ai faim.
Marty Senior : Ah ! Tu n'as qu'à attendre ton tour.
Marty Junior : Mamie, dès que c'est prêt, tu m'en fourres un morceau dans la bouche. Ha ! ha ! ha !
Marty Senior : Arrête de faire ton intéressant !
Marty Junior : Ah, super, Canal atrocités.
Marty Senior : Everest !
Lorraine : Hydratation 4, s'il vous plaît.
Hmm !
Marty Junior : C'est prêt ?
Lorraine : Et voilà !
Marty Senior : T'es un chef, maman. Personne n'hydrate une pizza comme toi.
Ah, excuse-moi, j'ai pas entendu ce que tu disais.
Marlene : Écoute, il va falloir que je te rappelle.
Lorraine : Je commence à me faire du souci pour Jennifer. Pourquoi n'est-elle pas encore rentrée ?
Marty Senior : Oh, je sais pas trop. Je sais pas où elle peut être, maman. Elle devrait être là depuis longtemps, mais...
Marty Junior : Je voudrais des fruits.
Marty Senior (continuant) : ...en ce moment...
Marty Junior : Eh ! les fruits !
Marty Senior (continuant) : ...j'ai un peu de mal à suivre sa trace.
Marty Junior : Les fruits s'il vous plaît !
Marty Senior : Elle doit nous faire une petite crise.
Marty Junior : Merci.
Lorraine : Mais, ça va bien entre vous deux, au moins ?
Marty Senior : Ouais, c'est super maman, on s'entend comme si on avait 15 ans, tu vois.
Lorraine : Ah.
Marty Junior : Papa, téléphone, c'est Needles.
Marlene : Papa, c'est pour toi.
Marty Senior : Ah, d'accord. Je le prends dans le télon. Excuse-moi.
Marty Junior : Eh ! Remonte !
Marty Senior : Allô ! ici s'il vous plaît.
Needles : Hé ! hé ! hé ! Salut, super M. Comment ça glande, McFly ?
Marty Senior : Salut Needles.
Jennifer : Needles ?
Needles : Alors, tu as jeté un coup d'oeil à la petite affaire que je t'ai proposée ?
Marty Senior : Ah, je sais pas trop.
Needles : De quoi est-ce que t'as peur ? Si ça marche, tu te rends compte que tous tes ennuis d'argent seront résolus ?
Marty Senior : Et si ça marche pas, Needles, je serai viré de la boîte. C'est illégal ton affaire ! Et si le Jitsu nous a mis sur écoute ?
Needles : Le Jitsu ne découvrira jamais le pot aux roses !
Marty Senior : Oh !
Needles : Un bon geste, insère ta carte dans la fente ! Je m'occupe du reste. À moins que tu aies envie que tout le monde au boulot dise que tu es une mauviette.
Marty Senior : Personne ne me traite de mauviette, Needles, personne !
Needles : Ah oui, alors, prouve-le !
Marty Senior : Très bien. Très bien, Needles. La voilà ma carte ! Scannerise-la, je marche.
Needles : Merci McFly, on se voit demain, au turbin.
Voix digitale : AT&T vous remercie de votre confiance.
Marty Senior (à lui-même) : Mauviette.
Ito Fujitsu : McFly !
Marty Senior : Fujitsu san, konnichiwa !
Ito Fujitsu : McFly, j'ai intercepté le message scanner que vous venez d'interfacer. Vous êtes éliminé !
Marty Senior : Éliminé ? Oh non ! Non, c'était pas ma faute, monsieur, c'est Needles ! C'est lui qui est derrière tout ça !
Ito Fujitsu : Et vous avez collaboré !
C'était illégal et vous le savez...
Marty Senior : Non, au contraire ! Ah, j'ai fait ça pour le piéger. Je voulais le faire tomber dans le panneau, je pensais...
Ito Fujitsu (continuant) : ...McFly, lisez mon fax !
Marty Senior : Non ! S'il vous plaît, non, vous pouvez pas me virer !
Voix digitale : Vous êtes viré !
Marty Senior : Je suis viré !
Voix digitale : Vous êtes viré !
Marty Senior : Ahh !
Voix digitale masculine (fax 1) : Vous êtes viré.
Voix digitale féminine (fax 2) : Vous êtes viré.
Voix digitale masculine (fax 3) : Vous êtes viré.
Marty Senior : Oh ! C'est pas le pied. Qu'est-ce que je vais dire à Jennifer ?
Doc : Jennifer, Jennifer !

Jennifer : Oh, Doc ! Si vous saviez comme je suis contente de vous voir !
Doc : Sors par la porte de devant ! Rendez-vous dans une minute !
Jennifer : Mais ça ne s'ouvre pas, il n'y a pas de poignée à la porte !
Doc : Pose ton pouce sur la plaque !
Jennifer : Quelle plaque ?
Lorraine : Oh, Marty ! Qu'est-ce que ça veut dire ce fax ?
Marty Senior : Oh ! maman, on rigolait. C'est une blague, une farce et attrape.
Lorraine : Une blague ? Marty, je t'ai entendu crier...
Marty Senior : Maman, c'est rien, calme-toi.
Lorraine (continuant) : ...je t'ai entendu !
Marty Senior : Needles et moi, on était en train de rigoler.
Voix digitale : Bienvenue, Jennifer !
Lorraine : Marty, tu as été renvoyé du travail !
Marty Senior : Renvoyé ? Ha ! Ha ! Maman, tu charries !
Lorraine : Oh, Marty ! oh, je t'aime, mais c'est écrit là...
Jennifer (jeune) : Oh ! Moi jeune !
Jennifer (vieille) : Oh ! Moi vieille !
Doc : Marty ! Marty ! Marty ! Viens vite ! Dépêche-toi !
Doc : Quand elle s'est rencontrée avec trente ans de plus, comme je l'avais prédit, ça l'a plongée en état de choc mais elle s'en remettra. Ramenons-la en 1985, et ensuite je détruirai la machine à voyager dans le temps.
Marty : La détruire ? Mais alors, qu'est-ce que vous faites de tous vos trucs sur l'humanité, où est-ce qu'on va et pourquoi ?
Doc : Les risques sont beaucoup trop grands, cet incident le prouve, et je suis un homme à principes. Imagine que la machine tombe entre les mains de gens sans scrupules.
Doc : Je n'ai qu'un seul regret, celui de perdre tout espoir de visiter un jour mon époque préférée : le far-west ! Mais les voyages dans le temps sont beaucoup trop dangereux. Mieux vaut que je me consacre à l'étude de l'autre grand mystère de l'univers : les femmes !
Doc : Marty, Einstein, attachez vos ceintures, le déplacement temporel va secouer.
Marty : Ça a marché ? On est de retour ?
Marty : Ahh !
Doc : On est de retour.
Doc : On va la mettre sur la balancelle. Ensuite, je te ramène chez toi, tu reviens ici quatre à quatre et tu la réveilles. Quand elle ouvrira les yeux, elle sera chez elle et il fera nuit. Tu pourras la convaincre que tout ceci n'était qu'un rêve.
Marty : Mais vous voulez dire qu'on va la laisser là, sur la véranda ?
Doc : La désorientation devrait la convaincre que tout ceci n'était qu'un rêve.
Marty : Combien de temps elle va rester évanouie à votre avis ?
Doc : J'en sais trop rien. Elle a reçu un sacré choc. Elle en a peut-être pour quelques minutes, mais je dirais plutôt deux heures. Tu apporteras des sels, deux précautions valent mieux qu'une.
Marty : D'acc', c'est vous le doc, Doc !
Doc : Bon, allez viens, Einstein ! on y va !
Ne t'en fais pas, il ne lui arrivera rien !
Marty : C'est marrant, je me rappelais pas qu'il y avait des barreaux à cette fenêtre.
Doc : Si tu as besoin de moi, je serai à mon labo, en train de démonter cet engin.
Marty : D'accord !
Marty : Mais qu'est-ce que... ?
Loretta : Aaaaah ! aaaah ! aaaah ! papa ! au secours, papa ! maman ! papa, au secours ! aaah ! Il m'a sauté dessus !
Marty : Ah ! Oh, oh, oh, dou-doucement ! Mais attendez ! mais attendez ! qu'est-ce... qu'est ce que vous faites dans ma chambre ? Calmez-vous, calmez-vous, attendez ! je veux s...
Le père : Pas un geste, salaud !
Marty : Oh, non, ça va, ça va, je veux pas d'histoires ! ha, ha !
Le père : Ouais, tu vas voir l'histoire que je vais te raconter, petit saligaud !
Marty : Non !
Le père : Qu'est-ce que tu faisais avec ma fille, hein ?
Marty : Écoutez, je me suis trompé de maison !
Harold : Ouais papa, fais-lui mal !
La mère : Chérie, tu n'as rien, tu es sûre ?
Le père : Ah, tu t'es trompé, sale f...
Marty : Mais enfin, puisque je vous dis que c'est une erreur !
Loretta : Mes baskets !
Le père : Je te le fais pas dire, c'est l'erreur fatale !
Loretta : Ma coiffeuse !
Le père : Je vais te tanner le cul !
C'est ça, cours ! Cours plus vite, salaud ! Et dis à tes petits blancs de merde de la compagnie que je ne vends pas. On va pas se laisser intimider !
Marty : C'est pas possible, on s'est trompés d'année !
Marty : 26 octobre 1985 ? Oh, j'y comprends rien.
Strickland : Lâche ça !
Alors c'est toi le petit merdeux qui arrête pas de me voler mes journaux.
Marty : Monsieur Strickland ! Monsieur Strickland, c'est... c'est moi, Monsieur ! Marty !
Strickland : Euh qui ?
Marty : Marty McFly ! Marty McFly ! Vous vous rappelez, on se voit tous les jours à l'école !
Strickland : La première fois de ma vie que je te vois, mais tu m'as l'air d'être un sacré tocard !
Marty : Oui, exactement, c'est vrai, je suis un tocard. Vous vous souvenez pas, vous m'avez collé en retenue la semaine dernière !
Strickland : La semaine dernière ? Le lycée a brûlé dans un incendie il y a six ans. T'as exactement trois secondes pour déguerpir de mon perron si tu tiens à tes... Un !
Marty : Non ! Je vous en prie, Monsieur Strickland, j'y comprends rien, dites-moi ce qui est arrivé.
Strickland : Deux !
Marty : Non !
Jeune loubard : Eh, Strickland !
Marty : Ah, merde ! Ah ! ah ! oh !
Ah !
Strickland : Prenez ça dans les gencives, tocards !
Marty : Ahh !
Red : Mais tu peux pas regarder où tu vas ? Encore un ivrogne à pied !
Marty : Red !
Une fille dans la rue : Tu les laisse tranquilles, d'accord ?
Un gars dans la rue : Allez, venez tous, entrez ! allez !
Présentateur : Mesdames, messieurs, bienvenue au musée Biff Tannen ! Consacré au premier citoyen de Hill Valley, au plus grand héros de l'Amérique. Le seul, l'unique Biff Tannen. Bien sûr, nous connaissons tous la légende, mais l'homme, qui est-il ? Apprenez comment Biff Tannen est devenu l'un des hommes les plus riches et les plus puissants d'Amérique. Revivez l'étonnante saga de la famille Tannen, à commencer par l'arrière-grand-père, Buford Molosse Tannen, le tireur le plus rapide de l'Ouest. Voyez comment parti de rien, une visite au champ de course fit de Biff, le jour de ses 21 ans, un millionnaire. Palpitez au récit d'une fabuleuse série de victoires qui lui valut le surnom de l'homme le plus veinard de la Terre. Apprenez comment Biff a su faire fructifier sa chance en édifiant le vaste empire Biffco. Découvrez comment, en 1979, Biff obtint la légalisation du jeu, et comment Biff transforma le vieux palais de justice de Hill Valley en merveilleux hôtel-casino.
Biff (dans l'extrait vidéo) : J'ai qu'une chose à dire : Dieu bénisse l'Amérique !
Présentateur (continuant) : Admirez les femmes avec qui il vécut des passions tumultueuses dans sa quête du grand amour, et revivez le plus beau moment de son existence, quand en 1973, il réalisa le rêve de sa vie en épousant celle que son coeur avait choisi sur les bancs du lycée : Lorraine Baines McFly.
Journaliste (dans l'extrait vidéo) : Ça fait quel effet, Monsieur Tannen ?
Biff (dans l'extrait vidéo) : La troisième, c'est la bonne !
Marty : Nooon !
Non ! Non ! Non !
Acolyte de Biff : Eh, toi tu vas venir faire un petit tour là-haut avec nous, hein !
Acolyte de Biff : Écoute, c'est comme tu veux, tu cherches des crosses ou tu joues sur du velours.
Acolyte de Biff : Du velours capitonné.

Marty : Maman ? Maman, c'est toi ?
Lorraine : Calme-toi, Marty, tu as dormi presque deux heures.
Marty : Quel horrible cauchemar, c'était affreux !
Lorraine : C'est fini. Il n'y a plus rien à craindre. Nous voilà revenus à notre bon vieux 27ème étage !
Marty : 27ème étage ?
Ah ! Maman ? C'est pas possible, c'est pas toi !
Lorraine : Mais, bien sûr que c'est moi, Marty ! Tu es sûr que ça va ?
Marty : Ça va, oui, je vais très bien. Ce qu'il y a, c'est que tu es... tu as tellement... euh... grossi !
Lorraine : Tout va bien, ne t'en fais pas, Marty. Est-ce que t'as faim ? Je peux appeler le service d'étage.
Marty : Le service d'étage ?
Biff : Lorraine !!
Lorraine : Oh, mon dieu ! C'est ton père.
Marty : Mon père ?
Biff : Toi, comment ça se fait que t'es pas en Suisse, sale petit merdeux !
Marty : Mon père ??
Biff : Tu t'es encore fait virer d'un pensionnat comme d'habitude !
Nom de dieu, Lorraine, tu sais combien de pognon j'ai foutu en l'air pour ton taré de fils ? Hein ? Et pour les deux autres ?
Lorraine : Mais qu'est-ce que ça peut te faire ? On a les moyens ! Le moins que nous puissions faire de tout cet argent, c'est d'assurer une vie plus agréable à nos enfants !
Biff : Ho, ho ! Minute papillon ! Que ce soit bien clair une fois pour toutes, hein. Marty est TON fils, pas le mien ! et on aura beau claquer tout le fric du monde ce sera jamais qu'un petit branleur.
Lorraine : ça suffit, Biff, arrête !
Biff : Non mais regarde-le. C'est une banane ! Tout le portrait de son père.
Lorraine : Espèce de... Je t'interdis, tu m'entends, je t'interdis de parler comme ça de George ! Tu ne lui arrives même pas à la cheville.
Marty : Espèce de salaud ! Hé !
Biff : Tu démarres toujours au quart de tour, hein ?
Tu veux me faire cracher les boyaux ?
Lorraine : Bon d'accord. J'en ai assez ! Cette fois je m'en vais !
Biff : Oh, oh, oh ! La porte est grande ouverte. Mais réfléchis une seconde, Lorraine ! Qui va payer toutes tes fringues, hein ? et tous tes bijoux ? et ton whisky ? Et qui est-ce qui va payer toutes tes factures de chirurgie esthétique ?
Lorraine : C'est toi qui a voulu que je me fasse mettre ces... ces... machins ! Et si tu veux les reprendre, je te les rends !
Biff : Je te préviens, Lorraine, si tu passes cette porte, je te coupe les vivres, à toi et à tes enfants.
Lorraine : T'as pas le droit !
Biff : Tu crois ça. D'abord à ta fille Linda. Je vais faire résilier toutes ses cartes de crédit. Elle se démerdera avec sa banque pour éponger ses dettes. Et ton taré de fils, Dave, sa liberté conditionnelle, je vais te la faire valser. Et ton petit Marty... Je sais pas, peut-être que t'as envie de voir tes trois demeurés derrière les barreaux comme ton frère Joey ? Ah, tu seras fière toute la famille gibier de potence.
Lorraine : D'accord, Biff. T'as gagné, je reste.
Biff (à Marty) : Et toi je te préviens : je vais prendre l'air, je reviens dans une heure, je te conseille d'être parti.
Lorraine : C'est lui qui a raison et c'est moi qui ai tort.
Marty : Maman ! Maman, qu'est-ce que tu racontes ! Tu vas quand même pas le défendre ?
Lorraine : J'ai tout ce que je mérite. Biff est mon mari, grâce à lui nous sommes tous à l'abri du besoin. Et il a droit à notre respect.
Marty : Notre respect ? Ton mari ? Comment il peut être ton mari ? Comment as-tu pu quitter papa pour ce type ?
Lorraine : Quitter ton père ? Marty, est-ce que tu te sens bien ?
Marty : Nooon ! Non, je ne me sens pas bien du tout ! Je ne comprends absolument rien à toutes ces histoires. Je ne comprends pas pourquoi personne ne peut me donner une réponse claire et nette !
Lorraine : Oh, Marty, ils ont dû te donner un sacré coup sur la tête cette fois.
Marty : Maman, il n'y a qu'une chose que je veux savoir : où est mon père ? Où est George McFly ?
Lorraine : Marty ! George... ton père... est là où on l'a mis il y a maintenant plus de douze ans : au cimetière de la Vieille Charité.

Marty : Non ! Non ! C'est pas possible ! 15 mars 1973 ! Non ! Oh, mon dieu, non ! Je vous en prie, mon dieu ! Non ! C'est pas vrai ! C'est pas vrai ! C'est pas possible ! C'est pas possible !
Doc : J'ai bien peur que ce cauchemar soit la triste vérité.
Marty : Doc !
Doc : Quand j'ai su pour ton père, je me suis dit que tu viendrais ici.
Marty : Alors vous savez ce qui lui est arrivé ? Vous savez ce qui s'est passé le 15 mars 1973 ?
Doc : Oui, Marty, je sais.
Je suis allé à la bibliothèque pour tenter d'y voir clair dans toute cette folie. C'était fermé, toutes les issues étaient condamnées, alors je... je suis entré par effraction et j'ai emprunté plusieurs journaux.
Marty : Doc, j'y comprends rien. Et comment c'est possible, tout ça ? J'ai vraiment l'impression d'être en enfer.
Doc : Non, on est à Hill Valley, bien que je ne voie pas comment l'enfer pourrait être pire !
[Einstein gémit]
Oh, Einstein ! Excuse-moi. Le labo est dans un triste, triste état, mon pauvre biquet ! Allez, viens là, hop !
De toute évidence, une rupture du continuum espace-temps a produit une nouvelle séquence chrono-événementielle, entraînant l'émergence de cette réalité alternative.
Marty : Traduction, Doc !
Doc : Regarde, regarde ! Je vais te faire un dessin.
Admettons que cette ligne droite représente le temps. Ici le présent : 1985. Là le futur, et là le passé. À un moment situé en amont de ce point, quelque part dans le passé, le temps a infléchi sa course selon cette tangente créant un 1985 différent de celui où nous sommes. Différent pour toi, moi et Einstein. Mais l'unique réalité pour tous les autres.
Tu reconnais ça ? C'est la poche en plastique qui contenait l'almanach des sports. Je le sais parce qu'il y avait encore le ticket à l'intérieur. C'était dans la machine à voyager dans le temps ! à côté de ceci.
Marty : Le pommeau de la canne de Biff. Je veux dire le vieux Biff, celui du futur.
Doc : Exact ! C'était dans le véhicule spatio-temporel parce que Biff était dans ce véhicule. Et il avait emporté l'almanach.
Marty : Oh, la vache !
Doc : Vois-tu, pendant que nous étions dans le futur, Biff s'est emparé de ce livre, a volé la DeLorean et a remonté le temps pour se donner l'almanach à lui-même, à un certain moment du passé.
Regarde ! Ha, ha ! C'est écrit noir sur blanc : Biff a gagné son premier million de dollars en pariant dans une course de chevaux en 1958. C'était pas un coup de chance. Il savait parce qu'il avait tous les résultats des courses dans l'almanach des sports. C'est comme ça qu'il a fait toute sa fortune !
Tiens, prends la loupe et regarde sa poche.
Marty : L'almanach !
Doc : Oui !
Marty : Oh, l'espèce de fumier, il m'a volé mon idée. Il devait sûrement écouter quand... (réalisant) C'est ma faute ! Tout ce qui arrive, c'est ma faute si j'avais pas acheté ce sale bouquin, on serait jamais tombés dans ce pétrin.
Doc : Tout ça c'est du passé.
Marty : Du futur, vous voulez dire.
Doc : Si tu préfères ! En tous cas, cela montre comment les voyages dans le temps peuvent être utilisés à mauvais escient et pourquoi le véhicule spatio-temporel doit être détruit... une fois que nous aurons rétabli la situation.
Marty : C'est ça, on a qu'à retourner vers le futur et empêcher Biff de voler la DeLorean.
Doc : Erreur ! Parce que si nous partons dans le futur à partir de ce point du temps, nous arriverons dans le futur de cette réalité, dans laquelle Biff est un homme tout puissant, malfaisant, et marié à ta propre mère ! Et dans laquelle... voilà ce qu'il advient de moi.
Non, notre seule chance de remédier au présent est dans le passé, au point précis où la ligne du temps a obliqué dans cette direction. Si nous voulons que l'univers redevienne tel que nous l'avons connu, et si nous voulons réintégrer notre réalité, nous devons découvrir à quelle date exacte, de quelle manière, dans quelles circonstances et à quel instant précis le jeune Biff est entré en possession de ce fameux almanach.
Marty : ça je m'en occupe.
Biff : Un gilet pare-balles ! Ha, ha ! Quel putain de bon film ! Ah, quel putain de bon film ! Ce mec est un génie !
Eh, mais qu'est-ce qui... Hé ! Toi ! Qu'est-ce que tu viens foutre ici ?
Marty : La fête est finie, Biff !
Désolé mesdames.
Biff : Comment t'a réussi à blouser mes vigiles, en bas de l'immeuble ?
Marty : Il y a une petite affaire dont il faut que nous parlions.
Biff : Si c'est du pognon que tu veux, tu te trompes d'adresse.
Marty : Non, pas de pognon. Tu te rappelles, l'almanach... des sports...
Biff : Vous avez entendu ce qu'il a dit ? La fête est finie.
Allez, vide ton sac, qu'est-ce que tu sais à propos de ce bouquin ?
Marty : D'abord, je veux savoir comment tu l'as eu, à quel endroit, de quelle façon et à quel moment.
Biff : D'accord. Assieds-toi. Assieds-toi !
Le 12 novembre 1955, voilà quand je l'ai eu.
Marty : Le 12 novembre 1955 ? Mais c'est le jour où je suis parti dans le...
C'est... le jour où la foudre est tombée sur l'horloge de l'hôtel de ville.
Biff : T'es fort en histoire. C'est bien ça.
J'oublierai jamais ce samedi. Je venais de prendre ma voiture au garage. Je l'avais envoyée dans le décor en faisant un rallye quelques jours plus tôt.
Marty : Je croyais que tu l'avais encastrée dans un camion de fumier ?
Biff : Comment tu peux savoir ça ?
Marty : Mon... mon père. C'est mon père qui me l'a dit.
Biff : Ton père ?
Marty : ...avant de mourir.
Biff : Ah, oui, bien sûr.
Bon j'allais récupérer ma voiture, je demandais rien à personne, et y a ce vieux croûton qui se pointe avec sa canne à la main. Il dit qu'il est un parent éloigné. Y avait pas la moindre ressemblance. Il me fait : ça te dirait d'être riche ? Alors, je lui dis : oui, bien sûr ! Et il me refile ce bouquin. Il me dit que dedans, il y a les résultats de tous les événements sportifs jusqu'à la fin du siècle. Tout ce que j'ai à faire, c'est de miser sur le vainqueur et je gagnerai à tous les coups. Mais alors, je lui fais : c'est quoi l'arnaque ? Et y a pas d'arnaque, il me dit, seulement faut que t'en parles à personne. Après ça il a disparu. Je l'ai jamais revu.
(un silence)
Oh, il m'a dit autre chose aussi : qu'un jour y aurait peut-être un vieux savant cinglé au regard fou ou un gamin qui viendrait poser des questions sur ce bouquin. Et qu'au cas où ça se produirait...
C'est drôle, j'aurais jamais cru que le gamin ce serait toi.
Marty : Ouais, mais Biff, ce que tu oublies c'est que...
Oh, regarde, là !
Biff : Je te crèverai sale petit merdeux !
Marty : Oh, la vache !
Acolytes de Biff : Il est là !
Hé, hé, hé ! c'est lui !
Par là, par là, par là !
Hé, où il est ?
Il... est là !
Il est descendu !
Ouais ! ha, ha, ha, ha !
Par là !
Je vais te faire la peau !
Biff : Vas-y, gamin ! Saute ! Bonne idée, le suicide, ça m'arrange.
Marty : Et si je veux pas sauter ?
Biff : Indigestion de plomb.
Marty : Et la police, tu y as pensé, Biff ? Ils sauront que la balle vient de ton revolver.
Biff : C'est moi qui lui donne des ordres à la police. Et puis d'ailleurs, ils n'ont jamais su d'où venait la balle qui a descendu ton père !
Marty : Espèce de sale...
Biff : Tu vois, c'est une drôle de justice : deux McFly avec le même flingue !
Oh !?
Crétin.
Mais qu'est-ce que c'est... ?
Marty : Bien visé, Doc !
Doc : Tu as vu pour l'almanach ?
Marty : Vous n'allez pas le croire. Il faut qu'on reparte en 1955.
Doc : Oh, je ne le crois pas !
Marty : C'est ça, Doc, le 12 novembre 1955.
Doc : ça semble si incroyable que le vieux Biff ait choisi précisément cette date. Cela pourrait signifier que ce segment du temps contient une spécificité cosmique intrinsèque, comme si c'était le point d'intersection de l'ensemble du continuum espace-temps, à moins que ce ne soit qu'une vulgaire coïncidence...
Diable ! Il faut que je répare ça.
Convecteur temporel sous tension.
Marty : Comment ça, "convecteur temporel sous tension" ? Doc, on va pas repartir maintenant ?
Doc : Si !
Marty : Doc, mais enfin, Jennifer, vous l'oubliez ? Et Einstein ? On va pas les laisser en plan ?
Doc : Ne t'en fais pas, si nous réussissons notre mission, ce 1985 de rechange sera immédiatement remplacé par le vrai 1985. Einstein et Jennifer seront englobés dans cette transformation. Ils seront en pleine forme, et ils n'auront pas le moindre souvenir de cette horrible expérience.
Marty : Doc, et si nous échouons ?
Doc : Nous devons réussir !

Marty : Oh, ça c'est trop, Doc ! Me retrouver ici, j'ai l'impression que c'était hier.
Doc : Mais c'était hier, on a du mal à s'y faire, hein !
Voyons, le soleil devrait se lever dans 22 minutes. Fais un tour en ville !
Marty : Hein ?
Doc : Trouve le jeune Biff et prends-le en filature !
Au cours de la journée, le vieux Biff viendra donner l'almanach au jeune Biff et il est indispensable que tu ne l'empêches pas de le faire. Biff doit être persuadé qu'il a réussi afin qu'il reparte de 1955 et ramène la DeLorean dans le futur.
Marty : D'accord.
Doc : Quand le vieux Biff sera parti, tu t'empareras de l'almanach par n'importe quel moyen, et n'oublie pas, ton avenir et le mien en dépendent !
Marty : Oh, ça je risque pas de l'oublier, Doc.
Doc : Tiens, ces jumelles, ça peut te servir. Et un talkie-walkie, comme ça nous pourrons rester en contact. Moi, je vais essayer de réparer le court-circuit du convecteur. Si je suis là, il n'y a aucun danger qu'on nous vole la machine, et je ne cours pas le risque de rencontrer accidentellement mon autre moi.
Marty : Votre autre vous ?
Doc : Oui, je suis en deux exemplaires ici. Toi aussi tu es en deux exemplaires ! L'autre moi, c'est le docteur Emmett Brown de 1955. L'autre moi, celui qui aide l'autre toi à repartir en 1985. Tu te souviens bien de la foudre et de l'horloge.
Marty : Oui !
Doc : Ton départ ne doit avoir lieu que ce soir. Alors il faut que tu évites de tomber nez à nez avec l'autre toi. Je vais te donner un peu d'argent.
[Marty siffle]
Doc : Je dois pouvoir faire face à toute éventualité monétaire. Trouve-toi des vêtements des années 50.
Marty : Ok, Doc.
Doc : Quelque chose qui passe inaperçu !
Marty : Doc, ici Marty. Vous me recevez ?
Doc : 5 sur 5 ! Ici Doc, tu as trouvé ?
Marty : Ouais. Je suis arrivé à l'adresse. C'est le seul Tannen dans l'annuaire, mais ce serait étonnant que Biff habite ici, on dirait une maison de vieille dame.
Gertrude Tannen : Biff ! Biff !
Biff : Ouais, ouais !
Gertrude Tannen : Biff ! Où tu vas ?
Biff : Je vais chercher ma voiture, mémé !
Gertrude Tannen : Quand est-ce que tu reviens ? J'ai mal aux pieds, faut que tu me masses les orteils !
Biff : Oh, la ferme ! Vieille bique !
Les enfants : Rendez-nous notre ballon ! Rendez-nous notre ballon !
Biff : Quel ballon ?
Les enfants : Celui-là !
Biff : Quel ballon tu parles ?
Les enfants : Celui que vous avez !
Biff : Quel ballon ?
Les enfants : Celui-là il est à nous !
Biff : Quoi c'est celui-là votre ballon ?
Les enfants : Oui !
Biff : C'est votre ballon ?
Les enfants : Oui !
Biff : Et vous le voulez ?
Les enfants : Oui, oui.
Biff : Bah, allez le chercher ! Ha ! ha ! ha ! ha !
Un des enfants : C'est malin, comment on va l'attraper maintenant ?
Marty : Doc, c'était bien sa maison, il sort, je vais le suivre. Terminé.
Un enfant : Hé ! ça va pas ?
Terry : C'est bon, dégage-la !
Biff : Ah, elle est impec comme ça ! Elle en jette.
Terry : Ah, Biff ! J'ai fini, elle est comme neuve. Mais impossible de la mettre en route. T'as fait monter un coupe-circuit sur ta bagnole ou quoi ?
Biff : Non, faut avoir le coup de main, c'est tout. Y a que moi qui sait la faire démarrer.
Terry : En tout, ça te fera 300 dollars et 57 cents.
Biff : 300 billets ? 300 dollars pour deux éraflures ? Mais t'es un vrai fumier, Terry, non mais tu te fous de moi, là, oh !
Terry : Non, Biff, le fumier il était dans TA bagnole. Le vieux Jones m'a pris 80 billets pour le déblayer.
Biff : Ce vieux grippe-sous l'a sûrement revendu ! Je veux une ristourne là-dessus.
Terry : Si tu veux quelque chose, tu vas dans le bureau et tu appelles le vieux Jones. Pour la ristourne, débrouille-toi avec lui.
Biff : 300 dollars, Terry !
Terry : Je t'ai pas fait payer le remorquage !
Biff : Si jamais je chope le mec qui m'a fait ça, je le casse en deux.
Vieux Biff : Le fumier ! ça me revient maintenant.
Terry (au loin) : Ça c'est pour ton compte. Je t'ai pas fait payer... de la voiture, je t'ai pas fait payer les pneus, et tout ce que j'ai en remerciement...
Terry : Quatre bidons de Valvoline en prime, c'est pas rien !
Biff : Quatre bidons pour une note de 300 dollars ?
Terry : Je peux même plus manger dans l'arrière-boutique...
Biff : C'est une caisse entière que tu devrais me filer pour 300 tickets de réparation, je te remercie tu m'arnaques encore un peu.
Terry : ...Ça me retourne l'estomac ! T'as vu comment ça sent ? C'est pire que les pissotières de la gare routière !
Biff : ...C'est ça Terry, merci beaucoup !
Terry : C'est une véritable infection !
Biff : Ouais, ouais, ouais ! C'est ça.
Terry : ...L'odeur ne partira plus jamais, Biff !
Biff : ...Allez, tire-toi, je t'ai assez vu.
Terry : ...Plus jamais ! C'est la dernière fois que je te rends service.
Biff : ...Ouais, tu m'as bien eu.
Terry : ...La dernière fois !

Lorraine : ...Tu vas voir ça !
Babs : Oh ! oh, elle est sensass !
Lorraine : Elle est belle, non ?
Babs : Tu vas être superbe !
Lorraine : J'adore la coupe.
Biff : Tiens, tiens ! Regarde-moi qui va là ? T'as une belle robe Lorraine. Bien que je parie que t'es encore mieux sans rien du tout.
Lorraine : Biff ! Allez jouer à Colin-Maillard au bord de la falaise !
Biff : Dis-donc Lorraine, y a le bal de l'école ce soir, j'ai ma voiture qui est réparée. Et comme je t'ai à la bonne, t'auras l'honneur de sortir avec le plus beau gosse de tout le lycée.
Lorraine : J'ai autre chose à faire !
Biff : Ah, ouais, c'est quoi ?
Lorraine : Me laver la tête !
Biff : C'est aussi marrant qu'un toit ouvrant sur un porte-avion !
Marty : Un toit ouvrant sur un sous-marin, gros taré.
Lorraine : De toute façon, pour le bal, c'est trop tard, j'ai mon cavalier.
Biff : Qui ça ? Cette limace de McFlasque ?
Lorraine : Je vais au bal avec Pierre Cardin, vous êtes content ?
Biff : Pierre Cardin ? Non, je suis pas content. C'est avec moi que t'iras.
Lorraine : Ne me touchez pas avec vos sales pattes.
Biff : Quand est-ce que tu vas te fourrer ça dans ta tête de linotte, t'es ma gonzesse !
Lorraine : Biff Tannen, je serai jamais votre gonzesse comme vous dites, même si vous aviez un million de dollars !
Biff : Oh, si, tu verras ! C'est toi et moi Lorraine !
Un gars en voiture : Faites attention !
Biff : ...et c'est pas autrement ! Je me marierai avec toi un jour Lorraine ! Un jour tu seras ma femme !
Vieux Biff : T'as toujours su y faire avec les femmes.
Biff : Dégage de ma bagnole, papy, mais qu'est-ce que tu...
Vieux Biff : Tu veux te marier avec cette fille, Biff, je sais comment faire pour y arriver.
Biff : Ah, ouais, ouais, qui t'es toi ? Madame Courrier du coeur ?
Vieux Biff : Monte dans la voiture, banane !
Biff : Qui t'appelle banane ? Banane !
Et comment tu sais qu'on fait comme ça ? Y a que moi qui sait la faire démarrer.
Vieux Biff : Monte dans la voiture, Tannen, c'est ton jour de chance.
Biff : Hé ! Hé ! Hé ! Hé, vieux schnock, regarde où tu vas ! Si t'érafles cette bagnole, je te tue ! Merde !
Je viens d'en avoir pour 300 tickets.
Vieux Biff : T'arrête un peu de te la ramener avec ta voiture ?
Biff : Hé ! Y a un truc bizarre, là. Comment tu sais où j'habite ?
Vieux Biff : On est comme qui dirait parents. Et comme ça se fait dans ces cas-là, je t'ai apporté un cadeau. Avec ça, tu deviendras riche. T'as envie d'être riche, non ?
Biff : Ouais, ouais ! C'est ça, t'as raison, c'est une riche idée, ça. Ha ! ha ! Grâce à toi, je vais être plein aux as.
Vieux Biff : Tu vois ce livre ? Ce livre prédit l'avenir. Il contient tous les résultats de tous les événements sportifs jusqu'à la fin du siècle. Football, baseball, courses de chevaux, boxe. Les renseignements qu'il donne valent des millions de dollars, et je te le donne.
Biff : Oh, ouais, c'est bien gentil tout ça, je te remercie beaucoup, mais maintenant, tu fais comme dans l'infanterie et tu te casses ailleurs.
Vieux Biff : Tu te tires ailleurs, triple buse ! Tu fais comme dans l'infanterie et tu te tires ailleurs ! T'as l'air d'un demeuré quand tu le dis de traviole.
Biff : Bon d'accord ! Tire-toi ailleurs et embarque ton bouquin avec toi !
Vieux Biff : T'es bouché ou quoi ? Tu peux devenir richissime avec ce livre. Je vais te montrer.
Commentateur sportif (à la radio) : ...repousse UCLA dans la ligne des 20 yards de Washington. UCLA est mené par 17 à 16, on est à 18 secondes de la fin de ce quatrième quart-temps et j'ai bien l'impression que c'est fichu pour UCLA.
Vieux Biff : Je te parie un million que UCLA gagne 19 à 17.
Commentateur sportif (à la radio) : ...Les deux équipes sont face à face.
Biff : Mais t'es pas un peu dur de la feuille, papy, il a dit que c'était fichu, tu t'es gouré !
Vieux Biff : Ouais ?
Commentateur sportif (à la radio) : ...Palmer envoie à un receveur. Longue passe à Bradley. Decker tente le coup de pied. La passe est bonne, le posé est excellent. La balle s'élève et passe la ligne ! Oui, oui ! UCLA Gagne par 19 à 17 ! Dans les tribunes la foule est en délire. C'est incroyable ! Quel coup de pied magistral !
Biff : Hé ! ça va papy, c'est quoi l'arnaque ? Comment tu savais le résultat ?
Vieux Biff : Je te l'ai dit : tout est dans ce livre. Tout ce que t'as à faire, c'est miser sur le vainqueur, tu gagneras à tous les coups.
Biff : Bon, d'accord, j'y jetterai un oeil.
Vieux Biff : Triple andouille ! T'es pas fou ? ça va pas, ne laisse jamais traîner ce livre, jamais ! Tu n'as pas un coffre ? Mais non, t'as pas de coffre. Achète un coffre ! Enferme-le à double tour. Et en attendant, garde-le sur toi, comme ça.
Biff : Qu'est-ce que tu fous ?
Vieux Biff : Et surtout, ne le dit à personne. Ah, une dernière chose : un jour, un gamin ou un vieux cinglé au regard fou, qui prétendra être un savant, viendra peut-être rôder par ici et te posera des questions sur ce livre. Ils sauront ce qu'il y a dedans. Ils sauront que tu l'as. Si jamais ça arrive...
Marty : Je suis pris au piège.
Doc, Doc, répondez !
Doc : Marty, quelles sont les nouvelles ?
Marty : Biff est parti. Il a le livre. Le vieux est parti avec lui et je suis enfermé dans le garage. Décollez et venez me chercher d'un coup de DeLorean. C'est au 1809, avenue Dixon.
Doc : Ce serait trop risqué de sortir la DeLorean en plein jour, mais ne t'en fais pas, je vais trouver un moyen de te tirer de là.
Marty : Doc, une minute ! Doc, hé, Doc ! Doc !
Génial !
Gertrude Tannen : Biff ! Biff ! Où est-ce que tu vas encore ?
Biff : Je te l'ai déjà dit, mémé, je vais au bal !
Gertrude Tannen : à quelle heure tu rentres ?
Marty : Au bal !
Biff : Je rentrerai quand je rentrerai !
Gertrude Tannen : Et pense à éteindre la lumière dans le garage !
Doc : Marty ! Marty ! Marty ! Marty ! Marty ! Nom de Zeus ! Où est donc ce gosse ?
Marty : Doc ? Doc, répondez ! à vous, répondez.
Doc : Marty ! Marty ! Réponds !
Marty : Doc ?
Doc : Marty ?
Oh ! Nom de Zeus ! Oh !
Oh ! Bonté divine !
Marty : Allô, Doc, répondez !
Doc : Marty ! Mais qu'est-ce qui se passe ? Où étais-tu ? Je viens de chez Biff. Impossible de te trouver.
Marty : Vous avez dû me louper, je suis sur le siège arrière de sa voiture. Il va à la féérie dansante des sirènes.
Doc : Marty, nous ferions peut-être mieux d'abandonner notre plan, ça devient vraiment trop dangereux.
Marty : Ne vous inquiétez pas, le livre est sur le tableau de bord, je le prends dès qu'on arrive au lycée.
Doc : Marty ! Il faut absolument que tu évites de rencontrer ton autre toi !
Marty : Mon autre moi ?
Doc : Oui ! Tu n'as pas oublié ? Ta mère doit se rendre à cette même féérie dansante avec toi, oui !
Marty : Ah, c'est vrai. ça pourrait être galère.
Doc : Oh, galère, galère, galère...
Marty, quoi qu'il advienne, il faut empêcher que ton autre toi ne te voie, ça entraînerait une véritable catastrophe.
Doc de 1955 : Excusez-moi, monsieur !
Doc : Oh !
Doc de 1955 : Oui, vous, l'homme au chapeau !
Doc : Qui ? Moi ?
Doc de 1955 : Oui. Soyez sympa, passez-moi une clé de 16, dans la boîte à outils, derrière vous.
Doc : Une clé de 16 ? Vous voulez sûrement dire : une clé de 20.
Doc de 1955 : Mais oui ! Vous avez raison.
Doc : Je présume que vous êtes en train de procéder à une sorte d'expérience météo.
Doc de 1955 : Exactement ! Comment vous avez deviné ?
Doc : Oh, il se trouve par hasard que j'ai déjà pratiqué cette discipline.
Doc de 1955 : Bien. J'espère que la foudre va tomber, ce qui est loin d'être sûr vu que la météo a annoncé qu'il ne pleuvrait pas.
Doc : Oh, c'est pas la pluie qui manquera. Il y aura du vent, de la foudre et des éclairs. ça va être une tempête de tous les diables.
Doc de 1955 : Espérons ! Content d'avoir parlé avec vous. On ne sait jamais, peut-être qu'on se rencontrera un jour futur.
Doc : Ou un jour passé...

Marty : Doc ! Doc ! Répondez !
Biff : Alors ? Où est-ce qu'il est ce petit con de Pierre Cardin ?
Acolyte : Comment tu veux que je le sache ? Je suis pas sa secrétaire.
Biff : Trouve-le-moi ! à cause de lui, j'ai eu 300 tickets de réparation sur ma bagnole. Faut que je l'invite : je lui dois une valse. Grouille-toi !
Acolyte : Bois un coup, Biff ! Bois ! Tiens !
Acolyte : Alors tu viens ?
Biff : Je lis !
Acolyte : T'arrive, tondu ?
Skinhead : Ouais, ouais.
Acolyte : Ha ! ha ! ha ! ha ! ha !
Strickland : Tiens, tiens, tiens ! Monsieur Tannen. Comme je suis content de vous voir !
Biff : Ah bah ça, Monsieur Strickland, je suis content de vous voir aussi.
Strickland : C'est l'odeur de l'alcool que je sens, Tannen ?
Biff : Oh ! Pardon, là je peux pas vous aider, l'alcool, je sais pas comment ça sent vu que j'ai pas l'âge d'en boire.
Strickland : Je vois... Qu'avons-nous de beau, ici ?
Les résultats sportifs... Sujet passionnant ! Vous emportez du travail à la maison ?
Biff : Non j'en emporte pas, monsieur, je vais pas à la maison !
Strickland : Vous avez intérêt à changer de comportement, vous entendez Tannen, méfiez-vous ! Un beau jour, vous irez droit où je meurs d'envie de vous voir : en retenue ! Tocard !
Une fille en arrière-plan : Tu la trouves bien ma robe ?
Son cavalier : Elle est superbe.
Marty (à l'intérieur de la Packard) : Parce qu'en plus vous fumez ?
Lorraine (à l'intérieur de la Packard) : Marty, j'ai vraiment l'impression d'entendre ma mère.
Marty (à l'intérieur de la Packard) : C'est vrai oui.
Lorraine (à l'intérieur de la Packard) : Quand j'aurai des enfants, je les laisserai faire tout ce qu'ils voudront, absolument tout.
Marty (à l'intérieur de la Packard) : Je devrais lui faire écrire ça noir sur blanc !
Marty (à l'extérieur) : Oui, moi aussi !
Lorraine (à l'intérieur de la Packard) : Marty ? Pourquoi êtes-vous si nerveux ?
Marty (à l'intérieur de la Packard) : Oh...
Marty : Non ! Oh, là, là ! Oh, là, là ! Oh, là, là !
Oh... Oh... Oh !
Doc ! Doc !
George (au loin) : Eh, connard ! Vire tes sales paluches de là ou je vais...
Marty : Doc ! Vite, répondez !
Biff (au loin) : Tu t'es trompé de voiture McFly !
Doc : Qu'est-ce qui se passe, Marty ?
Lorraine (au loin) : George, aidez-moi !
Marty : Doc ! Doc, ça va mal, je me suis planté.
Doc : Où est l'almanach ?
Marty : J'en sais rien ! C'est Biff qui doit l'avoir. Tout ce que j'ai, c'est la couverture.
Doc : Mais où est Biff ?
Biff (au loin) : Quand on me cherche, on me trouve.
Marty : Mais j'en ai aucune idée !
Doc : Creuse-toi la tête, tu ne vois pas où il pourrait être ?
Marty : Non ! Il peut être n'importe où, comment je pourrais le savoir ?
Doc : Marty, l'avenir du monde dépend de ta capacité à retrouver Biff et à récupérer ce bouquin !
Marty : Je sais, mais comment voulez-vous que je devine où...
Lorraine (au loin) : Arrêtez ! Arrêtez, Biff, vous allez lui casser le bras ! Lâchez-le !
Marty : Mais bien sûr ! J'y vais, Doc ! J'ai peut-être une chance : mon père est sur le point d'étendre Biff !
Marty : Ouais !
Un étudiant : Vous avez vu ?
Un autre étudiant : Y a une bagarre, là-bas, venez voir !
Marty : J'ai une vague impression de déjà-vu.
George : ça va, Lorraine ?
Marty : Pardon, excusez-moi ! écartez-vous ! Poussez-vous s'il vous plaît, écartez-vous ! Merci. Faut qu'il puisse respirer, il a besoin d'air. C'est bon, je travaille au samu, ça va aller. C'est vrai, je travaille au samu.
Un étudiant : Vous travaillez avec Samuel qui ?
Biff : Encore toi ?
Marty : Il va bien !
L'étudiant : Vous lui avez pris son portefeuille ?
Il vient de lui voler son portefeuille !
Marty : Doc ! C'est gagné, je l'ai !
Doc : Bonté gracieuse ! Bravo Marty ! Dès que j'aurai rechargé le générateur de fusion, je passe te prendre sur le toit du gymnase du lycée.
Marty : Sur le toit. Bien reçu !
Acolyte de Biff : Hé ! C'est lui les mecs !
Acolyte de Biff : T'as vu le déguisement qu'il a !
Marty : Oh, regardez !
Acolyte de Biff : Qu'est-ce qu'il raconte ?
Acolyte de Biff : Venez, on va le choper !
Acolyte de Biff : Ouais !
Doc : Diable !
Marvin Berry : Ouais ! Très bien les... On va en faire une autre !
Acolyte de Biff : Où il est passé ?
Marvin Berry : On va leur jouer un morceau qui balance du tonnerre.
Acolyte de Biff : Je viens de le voir entrer.
Marty (sur scène) : Un morceau qui balance du tonnerre...
Acolyte de Biff : Regardez ! Comment il est monté sur scène ?
Acolyte de Biff : Euh, j'en sais rien, mais quand il redescend, on le chope.
Acolyte de Biff : Comment il a fait pour changer de fringues aussi vite, ce mec ?
Marty (sur scène) : Là d'où je viens, c'est un bon vieux rock, bien rétro.
Bon, attention les gars, c'est un riff de blues en si. Pour les changements, vous me regardez et vous essayez de me suivre.
Acolyte de Biff : Par là !
Marty : Doc ! Doc ! Répondez !
Doc : Marty, je t'écoute !
Marty : Doc ! Les copains de Biff m'ont poursuivi jusqu'au gymnase et ils veulent s'en prendre à... moi !
Doc : Qu'est-ce que tu attends pour filer ?
Marty : Non, Doc ! Pas moi ! L'autre moi, celui qui est sur scène en train de jouer Johnny B. Goode !
Doc : Nom de Zeus ! Ton autre toi va rater la foudre sur l'horloge et tu ne repartiras pas dans le futur et nous serons en plein paradoxe !
Marty : Quoi ? Un paradoxe ? Vous voulez dire un de ces trucs qui peut vous détruire l'univers ?
Doc : Précisément ! Il faut à tout prix que tu neutralises ces lascars, mais sans te faire voir par ton autre toi, ni par tes parents !
Marty : D'accord, bien reçu !
Biff : Mais qu'est-ce qui s'est pa...
Où il est ?
L'étudiant : Qui ?
Biff : Ce Pierre Cardin !
L'étudiant : Qui ça ?
Biff : Le gars au chapeau noir. Où il est passé ?
L'étudiant : Il est parti par là !
Je crois qu'il vous a volé votre portefeuille !
Je crois qu'il lui a volé son portefeuille.
Marty (sur scène) : ...Go, Johnny, go, go, go ! Johnny B. Goode...
Marty (sur scène) : Je, je... Je crois que vous êtes pas encore prêts pour ce genre de choses. Par contre vos gosses vont adorer ça !
Marty : Vous êtes là, Doc ? C'est gagné, tout baigne !
Doc : Bravo ! Je vais me poser sur le toit du lycée dans une minute.
Marty : Très bien, j'y serai !
Marty (sortant de scène) : Lorraine ?
Lorraine : Marty, c'était vraiment très intéressant cette musique.
J'espère que ça ne vous fait rien, mais George vient de demander à me raccompagner.
Marty : Super ! Lorraine, j'avais comme un pressentiment pour vous.
Lorraine : Oui, j'avais un pressentiment moi aussi.
Biff : Hé ! Banane ! Tu croyais m'entuber avec ce déguisement idiot ? On va régler nos comptes. Toi et moi. Fini la rigolade !
Marty : Non merci.
Biff : Bah, qu'est-ce qui se passe ? Où tu vas ? T'es une mauviette ?
Ah ouais c'est ça, hein ! Tout ce que t'es, c'est une petite mauviette.
Marty : Personne ne me traite de mauviette !
[Marty se prend la porte]
Biff : Oh, le salaud ! Tu me piques mes affaires ?
[Biff lui donne un coup de pied dans le ventre]
Biff : Et ça c'est pour ma bagnole !
Marty : Doc ! Doc ! Je me suis fait avoir ! Biff m'a coincé, il a pris le livre et il est parti en voiture. C'est ma faute, j'aurais dû me dépêcher de filer.
Doc : ça n'a plus d'importance. Il est parti de quel côté ?
Marty : Vers l'Est ! Sur la route du tunnel.
Doc : Monte !
Marty : ça y est ! Le voilà, Doc ! On lui atterrit dessus, et on lui aplatit sa voiture.
Doc : Marty, il a une Ford 46 et nous une DeLorean, il nous transpercerait comme une feuille de papier alu !
Marty : Alors qu'est-ce qu'on fait ?
Doc : J'ai un plan.
Journaliste (à la radio) : D'après le dernier communiqué des services météo, une violente tempête devrait s'abattre sur Hill Valley.
Journaliste (à la radio) : ...émet sur Hill Valley et le comté environnant. Vous écoutez CKHV, la voix de Hill Valley.
Journaliste (à la radio) : ...notre agenda pour la journée de demain : l'amicale des femmes au foyer organise une grande vente de gâteaux dans l'après-midi, de 2 heures à 5 heures, à la salle des fêtes. Les amateurs de football ont eu des émotions aujourd'hui. Beaucoup de chambardement au classement général. En haut du tableau, UCLA bat Washington sur le fil 19 à 17. Le Michigan State a écrasé le Minnesota 42 à 14. L'Ohio State l'emporte sur l'Iowa par 20 à 10. Déroute complète de l'équipe d'Indiana face au Michigan : 30 à 0.
Biff : Bordel de merde !
Journaliste (à la radio) : Notre Dame tient en respect la Caroline du Nord 27 à 7. L'Oklahoma a anéanti l'Iowa State par 52 à 0. West Virginia est allé perdre à Pittsburg 7 à 26. Texas A&M a gagné contre Rice 20 à 12. Le Maryland l'emporte sur Clemson par 25 à 12. Un rappel des prévisions météo : une violente tempête accompagnée de rafales va s'abattre sur Hill Valley dans la soirée...

Biff : Encore toi ! Rends-moi mon bouquin !
Lâche ça !
Lâche ma bagnole !
Ça lui apprendra !
[Biff ricane]
Marty : Allez-y Doc !
Doc : C'est bon, cramponne-toi !
Biff : Merde !!
Marty : Ha ! ha ! Ouais !
Biff : Du fumier ! Je déteste le fumier !
Marty : Doc ! Est-ce que tout va bien ? à vous !
Doc : Oui, ça va ! Mais ce n'est pas un temps idéal pour voler, il y a trop de turbulences pour que j'atterrisse dans ce sens là. Je vais faire le grand tour et tenter une approche par le Sud. Est-ce que tu as l'almanach ?
Marty : Je l'ai, Doc ! Je l'ai à la main !
Doc : Brûle-le !
Marty : Entendu.
[Marty brûle le livre dans un vieux sot en métal]
Marty : Doc ! Doc ! Le titre du journal a changé, mon père est vivant ! Ça veut dire que tout est rentré dans l'ordre.
Doc : Mission accomplie.
Marty : Jennifer va bien et Einstein aussi alors !
Doc : Exactement, Marty, c'est l'effet de propagation. Le futur est de retour. On rentre !
Marty : D'acc', Doc ! On a plus qu'à se dépêcher de retourner vers le...
[La foudre s'abat sur un arbre au bord de la route]
Marty : Doc ! Doc ! Est-ce que tout va bien ?
Doc : C'était à deux doigts. J'ai failli avaler ma chique.
Marty : Faites attention ! Qu'est-ce qu'on ferait si vous étiez frappé par un éclair ?
[Un éclair frappe soudain la DeLorean]
Marty : Doc ?
Doc ? Doc, répondez, Doc ! Doc, vous me recevez ? Doc, vous me recevez ? à vous, parlez ! Doc !
Oh, non ! Il a disparu. Doc ! Il a disparu !
[Une voiture s'approche, un homme en sort]
Postier : Monsieur McFly ?
Marty : Hein ?
Postier : Vous êtes Marty McFly ?
Marty : Ouais.
Postier : J'ai quelque chose pour vous.
[Il sort quelque chose de la poche intérieur de son manteau]
Une lettre.
Marty : Une lettre pour moi ? Mais c'est impossible ! Enfin, qui êtes-vous ?
Postier : Western Union. À vrai dire, pas mal de gens dans nos services espéraient que vous pourriez apporter quelque lumière sur cette affaire. Vous comprenez, cette enveloppe est en notre possession depuis plus de 70 ans ! Elle nous a été confiée avec l'instruction formelle de la remettre à un jeune homme correspondant à votre description et répondant au nom de Marty, à cet endroit précis, en 1955, et à cette minute précise, le 12 novembre. On avait fait un pari entre nous. On se demandait si ce fameux Marty serait là. J'ai perdu on dirait ! Ha ! ha ! ha ! ha ! ha ! ha !
Marty : Vous avez dit 70 ans ?
Postier : 70 ans, 2 mois, et euh, 12 jours pour être exact. Signez là sur la sixième ligne. Tenez !
Marty : C'est une lettre de Doc ! "Cher Marty, si mes calculs sont exacts, tu recevras cette lettre tout de suite après avoir vu la foudre tomber sur la DeLorean. Je tiens d'abord à te rassurer, je suis vivant et en bonne santé. Cela fait 8 mois maintenant que je mène une vie de rêve en 1885. L'éclair qui a frappé la..." 1885 ! Septembre 1885 ! Doc !
Postier : Hé ! Attendez ! Ne partez pas ! Vous pouvez m'expliquer ?
Marty : C'est Doc, il est vivant ! Doc est vivant, je vous dis ! Il est dans le vieux Far-West mais il est vivant !
Postier : Hé, petit ! Tu es sûr que ça va ? Je peux t'aider ?
Marty : Il n'y a qu'un homme sur Terre qui peut m'aider.
Doc : Ça a marché !
Marty : Doc ! Doc ! Doc ! Doc !
Doc : Hein ?
Marty : Doc !
Doc : Oooooooh !
Marty : Du calme, Doc ! C'est moi, c'est moi, c'est Marty !
Doc : Non, c'est impossible, je viens de te renvoyer dans le futur !
Marty : Oui, oui je sais, vous m'avez aidé à retourner dans le futur, mais me revoilà ! Je suis de retour du futur.
Doc : Oh ! Nom de Zeus !
Marty : Doc ! Doc ? Oh, non, Doc, me faites pas ça ! Ah, bravo ! Oh, c'est le bouquet !

Bande annonce de Retour vers le futur 3 :

Buford : Hé, McFly !
Acolyte de Buford : On va te descendre !
Doc : Essaie voir qu'on rigole, Tannen !
Buford : Danse, blanc-bec, tu peux danser mieux que ça !